La sélection algérienne de football affronte ce lundi au stade de Radès (18h, Tunis) le Niger pour le compte de la quatrième journée (groupe F) des éliminatoires de la CAN 2024, prévue en Cote d’Ivoire. Un match nul suffira aux protégés de Djamel Belmadi pour valider leur ticket pour l’événement ivoirien.

Trois jours après avoir péniblement battu, au stade Nelson Mandela de Baraki (2-1), le Niger, l’Algérie affronte de nouveau son voisin dans un match délocalisé en Tunisie en raison de la non homologation par la Confédération africaine de football (CAF) du stade du Général Seyni-Kountché de Niamey. 

Pour cette rencontre, les Fennecs, qui font cavalier seuls dans leur poule avec cinq longueurs d’avance sur la Tanzanie, n’ont besoin que d’un seul point pour se qualifier à la prochaine CAN.

Pour ce faire, les camarades de Riyad Mahrez devront se montrer plus vigilants et efficaces face à des Nigériens probablement revanchards après leur amère défaite à Alger.

« Nous avons eu une possession de balle stérile en première période avec un peu de déchet technique aussi. Sur le but du Niger, on se fait de nouveau surprendre sur une passe en profondeur, mais tous les matchs sont difficiles, à l’image de la victoire du Ghana devant l’Angola (1-0) à la 96e minute », avait déclaré, vendredi, le coach des Verts lors de la conférence d’après match.

Entré à la mi-temps, face au Mena (surnom de l’équipe du Niger), Ramy Bensebaini est d’ailleurs bien conscient qu’il ne faudra pas répéter les mêmes erreurs face à un adversaire qui conserve toutes ses chances de qualification.

« La première mi-temps a été compliquée pour tout le monde. Nous avons encaissé un but sur contre-attaque ce qui nous a rendu la tâche difficile. Nous restons concentrés sur notre objectif avant le prochain match face à la même équipe. Nous allons appliquer les conseils du coach et essayer de décrocher une nouvelle victoire », a indiqué le défenseur du Borussia Möchengladbach. 

Ancien sélectionneur de l’Algérie, et désormais à la barre technique du Niger, Jean Michel Cavalli estime de son coté que ses poulains ne sont plus des faire-valoir.

« C’est cruel pour nous, on est passés à côté d’un exploit avec la balle du 2-0 en fin de première mi-temps. On a fait ce qu’il fallait faire, le premier but, c’est sur une action étudiée. Je ne dirais pas qu’on méritait de gagner, mais nous avons progressé », a prévenu le technicien Corse.

A noter que le onze de départ algérien devrait connaitre quelques changements avec les incorporations, a minima, de Jaouen Hadjam et de Mohamed Amine Tougaï

Karim Ait Yahia