Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé jeudi que le gouvernement s’attelait à assurer une couverture totale du pays en électricité, à travers l’exploitation de différents types de réseaux.

Auditionné par l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Arkab a indiqué que les pouvoirs publics souhaitaient raccorder « tous les foyers du pays à l’électricité » en utilisant « tous les moyens et les réseaux nationaux de production et de distribution d’énergie électrique ».

« Le raccordement des foyers à l’électricité à l’échelle nationale sera généralisé à travers l’exploitation de tous les réseaux de production qui utilisent le gaz naturel ou d’autres ressources, y compris les énergies renouvelables », a-t-il précisé.

Interpellé sur les projets en cours au niveau de la wilaya de Sétif, le ministre a fait savoir qu’une opération était en cours concernant le « raccordement de tous les foyers à l’énergie électrique ».

A ce propos, il a rappelé que pour le quinquennat 2010-2014 Sétif a hérité d’une enveloppe de 1,705 milliards de dinars qui a permis de raccorder « 4.584 logements », soit « un taux de couverture électrique de 98% dans la wilaya », s’est-il félicité.

Et d’ajouter : « Quelques régions reculées dans cette wilaya ont bénéficié d’opérations de raccordement à l’électricité de 2020 à 2021, soit 2731 foyers. L’opération se poursuivra jusqu’à la fin de l’année en cours ».

Répondant à une question sur les effets néfastes de l’activité de la carrière voisine de la région d’El Anser (Oran), le ministre de l’Energie a expliqué que cette activité  – exploitée par l’EURL CPAMC – s’exerçait conformément aux « recommandations de la commission de wilaya et de la police des mines en termes d’aménagement des chemins et des espaces de stockage et du respect des règles lors de la pose des mines explosives ».

Pour tenter de rassurer son interlocuteur, M Arkab a évoqué le rôle de l’Agence nationale des activités minières (ANAM) qui veille, selon lui, au respect « des règles d’exploitation des carrières ». 

Il a poursuivi en reconnaissant toutefois que l’ANAM était à la recherche « d’autres alternatives pour la transférer loin du tissu urbain » tout en garantissant « la continuité de l’activité et la préservation des emplois ».

Le ministre a conclu son intervention en annonçant la fusion de l‘Institut algérien des mines (IAM) avec l’Ecole des mines El Abed de Tlemcen.

Mansouria Fodeili