Le nombre de projets d’investissement enregistrés par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a augmenté de 121 % entre le 1er novembre et le 30 avril 2023 a indiqué son Directeur général, Omar Rekkache.
Intervenant lors des travaux de la 9e édition du Forum africain sur l’investissement et le commerce, M. Rekkache a fait savoir que les projets déposés auprès de l’AAPI avaient cru une hausse « de 121 % » par rapport à la période précédant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’investissement.
« Le nombre de projets enregistré par l’Agence s’élève, du 1 novembre 2022 au 30 avril 2023, à 2016 projets d’une valeur globale de 922,83 milliards DA, ajoute le responsable », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : « En termes de valeur, ces projets ont augmenté de 199%, et de 145% en termes de postes d’emploi ».
Pour expliquer cette dynamique, le DG de l’AAPI, a mis en avant la réforme du système d’investissement qui a permis « l’amélioration, de jour en jour, du climat des affaires » en attirant « des grandes entreprises qui veulent investir en Algérie », a-t-il souligné.
Il a poursuivi en rappelant que les dossiers des sociétés intéressées – 57 projets, dont 47 sont des investissements étrangers directs ou des projets en partenariat – par le marché algérien étaient à un stade d’étude « avancé » au niveau des départements ministériels concernés ou des services de l’AAPI.
Pour M Rekkache ces indicateurs sont un témoignage « de la confiance des opérateurs économiques et leur foi en la réussite du plan de réforme d’envergure » lancé par les pouvoirs publics.
Le responsable de l’AAPI a conclu son intervention en se félicitant des avantages comparatifs dont dispose l’Algérie, à savoir « une destination de choix favorable à l’investissement, notamment son emplacement géographique stratégique, un trait d’union entre l’Afrique et l’Europe, un marché parmi les plus importants en Afrique du Nord (plus de 45 millions d’habitants), des infrastructures logistiques d’envergure ( autoroutes, des chemins de fer, des ports), en sus d’une main d’œuvre jeune et qualifiée, la disponibilité des matières premières », a-t-détaillé.
Mansouria Fodeili