Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M Ahmed Attaf, a rencontré au deuxième jour de sa visite aux Etats Unis des chefs d’entreprises membres du Conseil d’Affaires algéro-américain, indique dans un communiqué le ministère.

Face aux hommes businessmen américains, M Attaf a passé en revue le climat des affaires qui s’ouvre en Algérie, et qui témoigne, selon lui, « d’une nette amélioration de la situation économique et financière » dans le grand pays d’Afrique.

Il a poursuivi en évoquant les principales mesures en matière d’incitation et d’attractivité des investissements étrangers, et notamment le nouvel arsenal juridique adopté dans les domaines tels que « les hydrocarbures, les investissements, ou encore la monnaie et le crédit », a-t-il fait savoir.

Il a par ailleurs promis que l’Algérie offrira « d’excellents avantages » grâce à sa position géostratégique qui fait d’elle « un portail ouvert aux marchés voisins en Afrique, mais également en Europe et dans le monde arabe ».

Ces atouts « ont été exploités et soutenus à travers des accords de libre-échange conclus par notre pays avec l’Afrique, l’UE et le monde arabe », a-t-il ajouté.

Dans sa volonté de convaincre le chef de diplomatie a aussi souligné « les grands projets structurants » lancés par l’Algérie pour renforcer les infrastructures avec ses voisins, à l’instar « des ports et des lignes ferroviaires, en sus de la promotion des services de transport routier, maritime et aérien », a-t-il expliqué.

Qualifiant la relation économique entre les deux pays de « véritable success-story », sur ces quarante dernières années, M Attaf a précisé que le partenariat concernait principalement le domaine énergétique où « 90% des investissements américains » se concentrent. 

« La coopération algéro-américaine en la matière s’annonce prometteuse, au vu des réserves de gaz naturel et des énormes potentialités en termes d’énergies renouvelables que recèle l’Algérie, d’une part, et du fait que les Etats-Unis représentent une puissance technologique et économique, d’autre part », a-t-il poursuivi. 

Le ministre a aussi mis l’accent sur « l’impératif d’ouvrir de nouvelles perspectives à la coopération bilatérale » en raison des richesses minières disponibles telles « l’acier, du zinc, du phosphate et d’autres ressources rares », s’est-il félicité.

Il a enfin appelé les hommes d’affaires américains à « investir dans les techniques agricoles modernes, les systèmes d’irrigation, les infrastructures de l’agro-industrie et les technologies des données et de la santé » dans le secteur de l’Agriculture pour lequel l’Etat algérien « entend assurer 3 millions d’hectares pour tout investissement d’envergure »., a-t-il conclu.

Mansouria Fodeili