![](https://www.dzairworld.com/wp-content/uploads/2023/09/Algerie-Tanzanie-Football-Can-2024-dzairworld.com_-1024x681.jpeg)
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Djamel Belmadi, a tenu une conférence de presse après le match de l’Algérie face à la Tanzanie (0-0) comptant pour la dernière journée des éliminatoires pour la CAN 2024, en Cote d’Ivoire. Le coach des Verts a apprécié le comportement de ses poulains tout en fustigeant l’arbitrage, l’état de la pelouse et la tactique adoptée par son adversaire. Morceaux choisis :
« Nous sommes qualifiés en Coupe d’Afrique des Nations, et ça n’a pas toujours été une évidence. Ces dernières années, ça n’a pas toujours été le cas. Seize points sur dix-huit, et on dit qu’il y a un petit peu le feu dans la maison. Il ne faut pas avoir la mémoire courte ».
« L’un des objectifs était de faire le plein de points dans ce groupe de qualifications.Cela aurait été dans la lignée de cette idée de culture de la victoire. Il y a beaucoup de jeunes.Nous voulons leur imposer l’objectif de tout gagner quand on porte le maillot de l’Équipe Nationale ».
« Il peut manquer les automatismes, de la fluidité dans le jeu. J’en suis conscient mais je sais que nous n’avons pas beaucoup de temps pour faire jouer tous ces joueurs. À un moment, je vais devoir avoir un onze de départ en tête et le faire jouer le plus souvent possible ».
« Sur l’aspect technique, j’ai beaucoup de motifs de satisfaction. J’ai vu beaucoup de jeunes qui n’ont pas l’habitude de jouer ensemble.C’est une décision que j’ai prise. À chaque date FIFA, je fais jouer deux équipes différentes. Nous voulions lancer le plus de joueurs possibles. Nous devons être à environ 84 joueurs depuis mon arrivée en Équipe Nationale.Cette trêve était probablement la dernière du genre.Les qualifications pour le mondial arrivent, la CAN arrive, l’étau va se resserrer »
« Il y a eu une énorme évolution du groupe. Nous avons quatre, cinq cadres sur 25 joueurs. Nous sommes les seuls à faire ça. Regardez l’équipe du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria. À un ou deux éléments près, ce sont les mêmes. Nous, j’ai l’impression qu’il faut à chaque fois faire une révolution. Aujourd’hui, j’ai passé cette période où j’ai essayé beaucoup de joueurs, ce qu’on me reprochait de ne pas assez faire dans le passé ».
« Si nous avions eu un peu trop d’agressivité aujourd’hui, c’eut été problématique. Nous avons confisqué le ballon à cette équipe là, avec un jeu direct. Je n’ai pas en tête une équipe qui s’est faite bouger. Pour faire un bon match, il faut de bonnes conditions de jeu (le terrain) pour que le supporter prenne plaisir. Il faut un minimum au niveau de l’arbitrage, qu’il soit juste, et parfois une équipe ouverte ».
« Les joueurs s’en sont bien sortis. Il nous a manqué ce but qui aurait pu ouvrir et faire en sorte qu’il y ait un autre match. La Tanzanie avait besoin de ce point pour aller en phase finale. Ils ont joué à cinq derrière. C’était très difficile. On l’a vu un peu contre la Tunisie même si celle-ci avait d’autres velléités de jeu. Là, c’était défendre pour défendre ».
« Il nous a manqué la précision dans le dernier geste, la passe, la frappe…. Les conditions expliquent aussi pourquoi nous avons manqué tout ça. Pour le reste, le ballon a bien circulé. Certaines phases travaillées à l’entraînement ont été réalisées. Nous n’avons quasiment jamais été mis en danger alors que c’est difficile face à ces équipes qui percutent en contre ».
Nasser Mabrouk