Les travaux de la 22ème session de la commission mixte algéro-tunisienne de coopération se sont clôturés mercredi à Alger par la volonté de l’Algérie et de la Tunisie de donner un nouvel élan au partenariat entre les deux pays.
Dans un point presse organisé au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, et le chef du Gouvernement tunisien, M. Ahmed Hachani, ont salué la tenue du forum économique algéro-tunisien qui a permis de faire un état des lieux des opportunités entre les deux pays.
Premier à prendre la parole, M. Benabderrahmane a rappelé d’emblée les intentions des présidents Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed de « renforcer la coopération bilatérale dans les différents domaines », puis il a estimé que les « défis communs » devaient requérir « de redoubler d’efforts et de coordonner les actions pour y faire face avec efficacité et succès ».
Pour ce faire, le chef du gouvernement a insisté sur « le parachèvement des projets en cours » ainsi que sur l’exploration « de nouvelles perspectives de partenariat et d’investissement sur la base d’une feuille de route qui définit nos priorités et nos objectifs communs », a-t-il précisé.
Présentant les résultats de la 22ème session de la commission mixte de coopération algéro-tunisienne, M. Benabderrahmane a souligné l’importance de veiller « à la tenue régulière des mécanismes bilatéraux », qui devront selon lui, aplanir les difficultés « qui entravent le développement des échanges commerciaux ».
Après avoir balayé les contraintes qui pèsent sur les deux voisins, le dirigeant algérien s’est félicité de la signature de 26 accords bilatéraux dans des domaines aussi variés que l’énergie, l’industrie, le commerce, les transports, le tourisme, la culture, la numérisation…
De son coté, le chef du gouvernement tunisien a évoqué sa conviction quant au rôle « axial » du secteur privé « dans le développement de l’économie ».
Concernant les accords signés, M. Hachani a affirmé que les deux parties s’attèleront « à les mettre en œuvre », et à tenir des réunions techniques et sectorielles « conformément aux échéances fixées dans le procès verbal », a-t-il conclu.
Mansouria Fodeili