M Bendjama représentant de l'Algérie à l'ONU

L’Algérie a entamé mardi son mandat – le quatrième de son histoire – de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025. 

Comme le veut la tradition, les représentants permanents des cinq pays entrant au Conseil de sécurité des Nations Unies ont procédé au placement de leurs drapeaux nationaux respectifs au Media Stakeout Area – l’emplacement des points presse réservés aux médias – devant l’entrée de la salle du Conseil de sécurité. 

Au cours de cette cérémonie inaugurale, le représentant de l’Algérie auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a rappelé « l’engagement indéfectible de la diplomatie algérienne » à contribuer activement à la promotion des valeurs de paix et des vertus du dialogue « afin de surmonter les différends et de renforcer la coopération internationale », a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs affirmé que, durant son mandat de deux ans, l’Algérie sera « la voix des peuples opprimés et sous domination coloniale pour réaliser leur droit à l’autodétermination », et qu’elle s’attellera « à renforcer le multilatéralisme, à défendre les règles et principes du droit international », et notamment « le principe du règlement pacifique des conflits conformément à la charte des Nations unies », a-t-il promis.

Dans son allocution, le diplomate algérien a déploré « la prolifération des menaces à la paix et à la sécurité internationales » qui ont atteint leur paroxysme « avec les ignobles crimes de guerre, commis depuis presque trois mois, contre le peuple palestinien sans défense », a-t-il dénoncé.

Il a poursuivi en précisant que la question palestinienne sera « la priorité absolue » d’Alger qui œuvrera, selon lui, « à mettre fin au génocide dont est victime le peuple palestinien tout comme elle exigera un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’engagement dans un processus de règlement pacifique ».

 « Le moment est venu de donner au peuple palestinien les droits légitimes d’établir son Etat indépendant avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale », a-t-il ajouté.

En guise de conclusion, M Bendjama a estimé que l’Algérie débutait son mandat onusien « dans un contexte géopolitique mondial en effervescence » dont les enjeux sécuritaires nécessitent « une action internationale intégrée, cohérente et coordonnée » afin d’asseoir « une paix internationale juste et durable ». 

Mansouria Fodeili