Le Président de la république, M Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé mardi l’engagement de l’Algérie à la réalisation des objectifs de développement économique et d’intégration continentale.

Dans une allocution prononcée par visioconférence, à l’occasion de la 41e réunion du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), le Président de la république a indiqué que la complémentarité africaine était essentiellement due à l’amélioration des infrastructures via le renforcement « des partenariats Public/Privé, l’exploitation des ressources nationales, le recours aux fonds régionaux et internationaux de développement des infrastructures et à d’autres outils de financement innovants », a-t-il souligné.

« Il s’agit, également, de l’amélioration des réseaux régionaux de production et de commerce à travers le renforcement des capacités de production, la poursuite des efforts visant à promouvoir le rôle du secteur industriel, mais aussi à adhérer aux chaînes des valeurs ajoutées à l’échelle mondiale, en favorisant la diversité des industries africaines », a-t-il poursuivi. 

Il a en outre rappelé que l’Algérie accordait une grande importance à l’investissement dans des domaines vitaux tels que « l’énergie, les transports et les télécommunications ».

A ce propos, le chef de l’Etat a cité les grands projets structurants dont la Route transsaharienne reliant six pays africains « visant à désenclaver les Etats frères du Sahel », celui devant relier Tindouf à Zouerate en Mauritanie qui constituera, selon lui, « un trait d’union entre la région du Maghreb et celle de l’Afrique de l’Ouest », la Dorsale transsaharienne à fibre optique destinée « à développer l’économie numérique régionale dans la région du Sahel » ainsi que le projet de gazoduc transsaharien entre « le Nigéria, le Niger et l’Algérie vers l’Europe », a-t-il détaillé.

Pour ce faire, M Tebboune appelle à mobiliser « davantage de ressources humaines, techniques et financières » pour concrétiser les principaux programmes de l’agenda africain de 2063 tout en souhaitant « l’accélération de la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale ».

Le locataire d’El Mouradia a conclu son discours par la question du commerce trans-frontalier en annonçant, pour l’année 2024, « la création de zones franches » avec la Mauritanie, puis avec les pays du Sahel tels que le « Mali et le Niger, outre la Tunisie et la Libye ».

Mansouria Fodeili