Un contrat concernant la réalisation de la mine de zinc et de plomb à Thala Hamza-Oued Amizour (wilaya de Béjaïa) et la construction d’une usine de traitement des deux matériaux, a été signé entre la joint-ventre algéro-australienne Western Mediterranean Zinc (WMZ) et la société chinoise Sinosteel.

En marge de la cérémonie de signature, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a souligné « l’importance économique » du projet, et « la nécessité de respecter les délais de réalisation ».

Il a ensuite souhaité accélérer son entrée en service, « prévue pour juillet 2026 », indique dans un communiqué le ministère.

Chargé de la gestion du programme, le PDG de Terramine, Feng Cheng, a affirmé sa détermination à réaliser le projet « selon les normes internationales » en en faisant « un modèle de référence dans le domaine » suivant les exigences « de protection de l’environnement, de sécurité, et de développement économique et social », a-t-il précisé.

Doté d’une des plus grandes réserves minières au monde, avec 54 millions de tonnes, le site d’Oued Amizour – devrait produire 34 millions de tonnes sur 20 ans tout en générant un chiffre d’affaires de 215 millions de dollars annuels, et un bénéfice net de 60 millions USD, et en créant 1.000 emplois directs et 4.000 indirects.

Avec un coût globale estimé à 471 millions USD, ce projet économique se déploiera sur une superficie de 23,4 hectares, en trois phases principales: la construction de la mine et de l’usine, l’exploitation pour une durée de 19 ans, la fermeture et la réhabilitation du site sur une période de cinq ans.

Pour rappel, lors de la réunion du Conseil des ministres du 7 octobre dernier, le président de la République, M Abdelmadjid Tebboune avait mis l’accent sur la nécessité de réaliser à « la vitesse maximale » les trois projets miniers structurants que sont la mine de fer de Gara Djebilet, la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour et la mine de phosphate de Bled El Hadba.

Mansouria Fodeili