Après une visite de deux jours en Algérie (le 15 et 16 octobre), le ministre des Affaires étrangères de la France Jean Yves Le Drian a tenu un bref point presse – en compagnie de son homologue Sabri Boukadoum – pour faire le bilan de ses échanges avec les dirigeants algériens. Le chef de la diplomatie française s’est réjoui de la volonté des deux Etats de construire « un partenariat extrême ».

« J’ai été reçu par le Président Tebboune pendant très longtemps après plusieurs réunions que nous avons tenues sur tous les sujets de partenariats entre l’Algérie et la France. J’étais déjà venu ici le 21 janvier. J’avais senti le message du président Tebboune qui souhaitait  que la relation entre l’Algérie et la France soit un partenariat extrême. Et nous avions à ce moment là établi une forme de feuille de route, de rendez vous, d’itinéraires d’actions pour que ce partenariat extrême progressivement devienne une réalité. Nous n’y sommes pas encore mais cette visite est une étape dans cette dynamique nouvelle entre nos deux pays. Nous avions aujourd’hui une réunion sur l’ensemble des enjeux économiques. Ce partenariat économique que nous avions déjà initié dans le passé mais qui retrouve de la vigueur, d’autant plus que le plan d’actions proposé par le président Tebboune et son Premier ministre récemment permettent de nouvelles ouvertures et une relation encore plus positive dans le domaine économique entre l’Algérie et la France qui se manifestera dans les semaines qui viennent. Puis Nous avons aussi évoqué l’ensemble des questions de partenariats, que ce soit sur les questions mémorielles, sur le calendrier à venir puisque nous tiendrons avec les deux Premiers ministres un comité interministériel de haut niveau qui est une structure qui ne s’était pas réuni depuis longtemps et qui permettra de faire le point sur l’ensemble de nos partenariats. Ce que je viens d’évoquer mais également les questions culturelles, universitaires, de formation, de jeunesse qui sont centrales dans nos relations. J’ajoute que sur les questions internationales, en particulier sur deux grandes situations conflictuelles que nous connaissons à la fois en Libye et au Sahel nos positions sont très proches », à déclaré Jean Yves le Drian.