Le ministère algérien de la Poste et des Télécommunications (P&T) a indiqué dans une communication – le rapport 2020 – que la bande passante internationale en Algérie, d’une capacité de 2,4 Térabit/seconde (Tbps), sera doublée durant l’année 2021.

« La bande passante internationale est passée de 1.7 à 2.4 Tbps (Térabit par seconde) entre janvier 2020 et janvier 2021. Cette capacité sera doublée durant l’année 2021 », précise le ministère.

Pour étayer ces prévisions, le rapport rappelle la mise en exploitation – au 31 décembre 2020 – du système du câble sous-marin Orval/Alval (Oran-Valence) et (Alger-Valence) « dont la capacité globale pourra atteindre les 40 Tbps ».

Cette modernisation du réseau correspond ainsi à la pose de de 7.046,93 km de fibre optique et à l’implantation de 182 sites de faisceaux hertziens numériques qui devraient permettre, estiment les P&T, « d’améliorer la qualité de la connectivité internet » tout en généralisant « l’accès à l’internet haut et très haut débit ».

Par ailleurs, l’étude annonce la poursuite du projet d’extension du Backbone avec la réalisation « de 2 nouveaux Backbone Est et Ouest » qui aura pour conséquences « la sécurisation du réseau de transport, l’amélioration de la qualité de service et l’augmentation de la bande passante des wilayas ciblées ».

Il s’agit concrètement des liaisons Bougtob-Saida-El BayadhBechar et Ouargla-Tamanrasset– via In Salah – ainsi que des projets de secours du trafic Oran-Bechar -via Nâama -et Ouargla-Illizi-Tamanrasset.

En outre, il a été procédé à la réalisation d’environ 133.000 nouveaux accès en fibre optique FFTx – dont le FTTH jusqu’au domicile – et à la modernisation de 203.672 points de branchement vétustes des grandes conurbations d’Alger, d’Oran et de Constantine.

Abordant la connectivité internet via le réseau mobile, le bilan 2020 fait apparaitre « un réaménagement, une optimisation et une rationalisation de l’utilisation de la ressource spectrale de fréquences radioélectriques » qui devraient, promet le service communication du ministère, de booster « la qualité de service et le débit des opérateurs de télécommunication ».

Ces travaux entrepris par les acteurs du marché ont ainsi permis à un opérateur comme OTA-Djezzy d’assurer « 52% en couverture 4G et une augmentation de 60% du trafic de données », à WTA-Ooredoo – à travers le déploiement de 464 sites 4G – de constater « une amélioration de 70% du débit » et à ATM Mobilis,  qui a préféré se concentrer sur les zones d’ombre et le Grand Sud, d’augmenter « la qualité de service de 46% des localités concernées », conclut le rapport des P&T.

Mansouria Fodeili