Le ministre des Energies renouvelables et de la Transition énergétique (ERTE), Chems Eddine Chitour a déclaré mardi que l’Algérie est capable de produire des kits solaires en mettant à contribution les universitaires et les opérateurs publics et privés.

Visitant le Centre de recherche en technologie des semi conducteurs pour l’énergétique (CRTSE) d’El Harrach, en compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, M. Chitour a indiqué que les kits solaires seront entièrement « produits localement avec tous les éléments qui les composent, à savoir le panneau solaire, l’onduleur, la batterie, les câbles et même le verre ».

Pour cela, il dit vouloir faire appel au « génie des 300.000 universitaires et les 60.000 chercheurs algériens » et aux opérateurs publics et privés afin que l’économie nationale sorte « au plus vite de sa dépendance aux énergies fossiles ». 

Prenant l’exemple d’un fabriquant de batteries Ghardaïa, d’une entreprise spécialisée dans la fabrication d’onduleurs et d’un  opérateur privé qui serait en mesure de fournir le verre,le ministre a estimé qu’une fois le premier kit fabriqué, il serait possible « d’en produire des milliers permettant, ainsi, de trouver un substitut aux produits importés qui sont, pour le moment, les seules solutions disponibles ».

Il a par ailleurs ajouté que si le prix pouvait être plus cher, « cela ne serait pas un problème du fait qu’il s’agit de dépenses en dinars »

Pour le Professeur, le facteur plus important se trouve surtout dans « la maîtrise de la technologie et le démarrage d’une transition énergétique indispensable pour pouvoir laisser aux générations futures au moins la moitié des réserves de gaz naturel estimées à 2500 milliards m3.»

Le ministre des ERTE a conclu son propos en rappelant que le grand responsable dans la transition énergétique était le citoyen « qu’il faut convaincre par des modèles algériens