Les conseillers économiques qui représenteront l’Algérie à l’étranger bénéficieront prochainement de formations dans le cadre du renforcement de la nouvelle diplomatie économique du pays, a indiqué à Alger le conseiller au ministère des Affaires étrangères (MAE), Smail Benamara.

Animant samedi une rencontre au niveau de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), sur la thématique de la diplomatie économique, M. Benamara a annoncé que ses conseillers diplomatiques devront être formés cette année « sur la diplomatie économique, les techniques de négociations et d’anglais économique » afin, a-t-il ajouté, « d’offrir le soutien et les informations nécessaires aux exportateurs nationaux ».

Le conseiller du MAE a justifié cette formation par la nécessité d’Alger de renforcer de « la diplomatie économique algérienne, après l’inauguration récente d’un bureau d’information et de promotion des investissements et des exportations au niveau du ministère ».

Cette nouvelle structure, qui s’appuie sur un portail trilingue, permettra aussi « d’orienter et de conseiller les exportateurs nationaux mais aussi de leur fournir les informations nécessaires sur les marchés auxquels ils comptent accéder », a complété M. Benamara.

Présent lors de cet échange, le directeur de la Promotion et du soutien aux échanges économiques au MAE, Rabah Fassih, a fait savoir que la mission de sa direction « nouvellement créée » consiste en la « promotion des échanges commerciaux à l’international, la mise en œuvre de la politique de soutien des exportations et la fourniture d’informations et d’analyses économiques des marchés extérieurs au profit des opérateurs nationaux ».

Il a en outre précisé que ses services ont pour objectif d’éclairer les opérateurs sur « la réglementation du pays ciblé, les règles phytosanitaires, le contrôle de la qualité, la fiabilité de l’opérateur extérieur mais aussi les appels d’offres internationaux, les propositions de partenariats et les expositions et foires en Algérie et a l’étranger ».

Invitées également à s’exprimer, les organisations professionnelles ont insisté, en conclusion, sur la nécessité de la création « d’un guichet unique » dédié à l’export, de la mise en place d’un label « made in Algeria » et de la création « d’une cartographie de l’économie nationale pour faire connaître les produits nationaux ».

Mansouria Fodeili