médicaments en algérie

La Fédération algérienne du médicament (FAM) a appelé, dans un communiqué jeudi, les pharmaciens à ne pas délivrer de médicaments anti-Covid 19 sans prescription médicale.

« Les officines pharmaceutiques devraient s’en tenir strictement à l’exigence d’une ordonnance médicale préalable pour toute délivrance des médicaments destinés à la lutte anti-Covid 19 », écrit la FAM.

La FAM contre la vente de médicaments sans ordonnance

Cette instruction fait ainsi partie des recommandations soutenues par l’Union nationale des opérateurs pharmaceutiques (UNOP), l’Association des distributeurs pharmaceutiques d’Algérie (ADPHA) et le Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO) après leur rencontre – mercredi – avec le ministre de l’Industrie pharmaceutique.

L’objectif étant, selon l’organisation syndicale, « de rétablir en urgence la confiance et la sérénité à tous les échelons de la chaine pharmaceutique ».

Pour ce faire, elle a invité les grossistes-répartiteurs à mettre, « sans restriction aucune », l’intégralité de leur stock de médicaments anti-Covid 19 à la disposition du réseau et à assurer une couverture géographique qui soit, espère-t-elle, « la plus équitable possible ».

Les producteurs ont quant à eux demandé aux autorités et aux établissements publics (banques, douanes..) de leur faciliter « les procédures d’acheminement de tous les intrants » servant à fabriquer les produits pharmaceutiques.

Une demande d’autorisation de circuler

En ce qui concerne la disponibilité en quantité des médicaments, la fédération a tenu à rassurer la population en affirmant que les stocks de matières premières – intrants et produits finis entrant dans la fabrication des médicaments anti Covid-19 – permettent « de répondre à tous les besoins des douze prochains mois ».

Elle s’est, à ce propos, félicitée qu’ils soient « entièrement » fabriqués par des producteurs nationaux. 

En guise de conclusion, la FAM rappelle qu’elle a sollicité les décideurs politiques pour l’obtention d’« une autorisation de circulation permanente » – le gouvernement a décidé de suspendre le transport inter-wilayas les week-end dans les wilayas concernées par le confinement partiel – pour les personnels activant dans la production ou la distribution de médicaments.

Mansouria Fodeili