Lingot d'or

Le comptoir de l’or d’Ain Aflahlah (250 km de Djanet) est entré, dans le cadre du projet d’exploitation minière artisanale de l’or dans le grand sud, officiellement en service ce vendredi, a indiqué le chef de projet de l’exploitation minière artisanale de l’or, Samir Bouzar Saidi.

La cérémonie de mise en activité du comptoir d’Ain Aflalhlah a été présidée par le chef de projet de l’exploitation minière artisanale de l’or, dépêché sur place par le ministère de l’Energie et des Mines, Samir Bouzar Saidi, en présence du Président directeur général de l’entreprise nationale de l’or (ENOR), Trad Khodja Khemissi.

Lors du point presse organisé pour l’événement, M Bouzar a rappelé d’emblée que ce type de projet s’inscrivait dans les « mesures pratiques décidées par le gouvernement pour relancer l’exploitation minière artisanale de l’or ».  

Il a par ailleurs précisé que ce programme implique « des mécanismes efficients » assurant un accompagnement « souple et sérieux des micro-entreprises ». L’objectif étant selon lui de « permettre une exploitation optimale du potentiel minier de la région avec une ressource humaine locale contribuant à l’impulsion de l’économie nationale ». 

Le représentant du ministère de l’Energie et des Mines a ensuite indiqué que le comptoir commencera le jour même « à réceptionner du brut d’or extrait par les micro-entreprises d’exploration aurifère artisanale autorisées » avant de souligner l’impérative nécessité de « bien encadrer les opérateurs » afin de leur  permettre « d’acquérir la qualification et l’expérience nécessaires » et de veiller « au respect du cahier des charge fixant les conditions d’exercice de cette activité ».

Présent lors de l’inauguration, le président directeur général de l’entreprise nationale de l’or (ENOR), Trad Khodja Khemissi a fait savoir, de son coté, que sa société avait conclu des contrats commerciaux « avec 26 micro-entreprises » à travers la wilaya de Djanet, « pour l’achat de l’or brut extrait ».

La matinée s’est conclue par une explication in situ du processus d’extraction et de sélection du fameux minerais, depuis la réception du brut d’or, sa pesée, sa transformation par concassage en petites pierres ne dépassant pas les 10 millimètres, puis l’analyse en laboratoire de la valeur brute de l’or.

Pour rappel, le ministre des Mines, Mohamed Arkab avait pointé du doigt, en septembre 2020, la « très faible » production nationale d’or – 58kg annuels -, par rapport aux 121 tonnes de stock disponible en Algérie. Il s’était alors fixé pour objectif de quadrupler le rendement pour le porter, dans un premier temps, « à 240kg/an ».

Mansouria Fodeili