Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi a annoncé, mardi à Alger, la mise en place prochainement d’un nouvel arsenal juridique pour cadrer avec les exigences du secteur.
Participant à une rencontre nationale des services extérieurs du tourisme, M Hamadi a affirmé que des textes de loi seront bientôt soumis « à nombre de secteurs et de partenaires dans le domaine du tourisme » afin, dit-il, « de sortir avec une loi régissant le tourisme, l’hôtellerie et les stations thermales ».
Dans son intervention, le ministre a ainsi évoqué les principaux axes de la feuille de route sectorielle (2022-2024), issue des orientations du Gouvernement, qui visent à définir les objectifs et à fixer les délais de mise en œuvre de son action.
« Le foncier touristique aura la priorité et sera mis à la disposition des véritables investisseurs par le classement des nouvelles zones d’expansion touristiques et la validation de leur plans d’aménagement », a-t-il promis.
Pour développer le tourisme intérieur, M Hamadi reprend plusieurs idées telles que « le lancement de nouveaux projets, le parachèvement des programmes d’habilitation et de modernisation des entreprises publiques, outre la création des circuits touristiques thématiques, notamment le tourisme saharien ».
Pour ce faire, il a insisté sur la promotion de la destination Algérie, en rappelant que ses services travaillaient sur un « plan marketing efficace dans le cadre de la coopération avec l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) ».
Le ministre du Tourisme a par ailleurs souligné l’importance « de développer l’entrepreunariat » qui, estime-t-il, est « la locomotive de tous les secteurs économiques contribuant à la création de nouvelles activités et des emplois ».
Concernant la problématique des visas, il a rappelé les directives présidentielles, à l’attention des missions diplomatiques algériennes, qui doivent faciliter « l’octroi de visas aux touristes étrangers » tout en prenant en compte « le principe de réciprocité avec les pays concernés ».
M Hamadi a en outre conclu en précisant que le Conseil national du Tourisme – une instance consultative créée en 2002 et qui se veut être un espace d’échange d’idées – devrait faire l’objet d’une « relance avant fin 2021 ».
Mansouria Fodeili