Meriem Cherfi chargée de la protection de l'enfance

La Déléguée nationale pour la protection et la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi, s’est félicitée, dimanche à Alger – à l’occasion du 29e anniversaire de la ratification par l’Algérie de la Convention internationale des droits de l’enfant le 19 décembre 1992 – de la création «  d’une nouvelle plateforme numérique de protection de l’enfance et de la promotion de ses droits ».

Intervenant lors du colloque national sur « Le rôle de la société civile dans la protection de l’enfant et la promotion de ses droits », Mme Cherfi a indiqué que la mise en place d’une plateforme numérique vise à garantir « l’intérêt suprême de l’enfant » à travers « la protection des enfants et la promotion de leurs droits ».

Soutenu par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), cet outil digital s’ajoutera au numéro vert gratuit, 11-11, qui permet de recevoir, quotidiennement, « entre 5000 et 10 000 appels », explique l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) que préside Mme Cherfi . 

Dans son discours, la présidente de l’ONPPE a par ailleurs précisé que la constitution adoptée en novembre 2020 avait renforcé « le rôle de la société civile » avec l’instauration de l’Observatoire national de la société civile (ONSC). 

Invité à s’exprimer à la tribune, le président de l’ONSC, Abderrahmane Hamzaoui, a quant à lui estimé que la nouvelle plateforme constituait « une opportunité pour le renforcement de l’action associative ».

Parmi les moyens qui concourent à la protection des droits de l’enfant, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a plaidé pour un renforcement de « l’éducation ainsi que l’ancrage de la citoyenneté » auprès de la jeunesse. 

Le responsable de la CNDH a en outre rappelé, au niveau juridique, les conventions et lois adoptés par l’Algérie. Pour étayer son propos, M Lazhari a cité la convention internationale des droits de l’enfant, la loi relative à la protection de l’enfant, promulguée en 2015, ainsi que le récent amendement constitutionnel qui a « consacré l’éducation de l’enfant et la protection de ses droits », s’est-il félicité.

Amale Hoummati