Chakib Khelil ex ministre de l'Energie de l'Algérie

Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, mardi, une peine de 20 ans de prison ferme à l’encontre de Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie, dans le cadre d’une affaire de corruption.

Il a été également requis à l’encontre de l’accusé une amende de 2 millions Da, le maintien du mandat d’arrêt international émis en septembre 2019, la confiscation de ses biens immobiliers, mobiliers et comptes bancaires, ainsi que ceux des membres de sa famille.

Dans cette affaire, le procureur a demandé à ce que l’ancien P-dg de la Sonatrach, Mohamed Meziane et son adjoint, Abdelhafidh Feghouli et le directeur des affaires juridiques, Boumediene Abbas, soient respectivement condamnés à une peine de 10 de prison ferme et à une amende d’un million et à 4 ans de prison ferme et un million de Da. 

Les accusés sont poursuivis pour dilapidation de deniers publics, abus de fonction, attribution de marchés publics contraires à la réglementation en vigueur notamment lors de la réalisation du complexe gazier d’Arzew (Oran) en 2008 pour lequel le Groupe italien Saipem avait été privilégié. Sur instruction de Chakib Khelil, la société émiratie Petrofac avait été écartée alors qu’elle qui avait présenté une meilleure offre.

Une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million Da ont aussi été requises à l’encontre des accusés, Gilbert Bulato et Massimo Gallipoli Steal, représentants du Groupe italien.