
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a adressé, vendredi à l’occasion de la Journée du Savoir (Yaoum El Ilm), un message dans lequel il s’est félicité des progrès réalisés par l’Algérie, depuis 1962, en matière d’éducation. Morceaux choisis :
« Nous nous sommes accoutumés chaque année à célébrer Yaoum El Ilm, ce 16 avril qui a vu la disparition du symbole de la renaissance algérienne bénie, l’érudit Cheikh Abdelhamid Ben Badis, paix à son âme ».
« L’Algérie s’est mise, avec l’aide d’Allah, sur la voie du développement et du progrès continu, en ce sens que le niveau scientifique et culturel des citoyens s’est élevé, et les classes pauvres démunies ont pu accéder à leur droit à une vie décente et à leur droit à l’éducation en passant par les différents cycles d’enseignement ».
« Ainsi, le nombre de nos enfants scolarisés dans les trois paliers d’enseignement a atteint environ 11.000.000 d’élèves, celui des étudiants au sein des universités est passé à 1.700.000 et le nombre d’inscrits dans les centres de formation professionnelle s’est élevé à 410.000 apprentis ».
« Parmi les résultats de la politique de l’Etat portant multiplication des établissements d’enseignement supérieur dans le pays, figurent plus de 60 universités et centres universitaires et 37 écoles supérieures, dont l’Ecole supérieure des mathématiques et l’Ecole supérieure de l’intelligence artificielle, ou encore 11 écoles normales supérieures ».
« Le constat est là, le taux d’analphabétisme dans notre pays était de 90% en 1962, et le nombre d’étudiants universitaires était d’environ 800 étudiants ».
« Aussi, sommes-nous appelés à anticiper l’avenir à travers une profonde compréhension de la réalité de cette ère, des exigences de la vie, la maîtrise des connaissances, des savoir-faire et des applications technologiques, tout en demeurant attachés à l’authenticité et à la modernité ».
« En cette mémorable occasion, nous appelons nos jeunes à œuvrer pour un meilleur apprentissage, à ancrer les origines, à s’ouvrir sur la communication civilisationnelle et à s’attacher à notre patriotisme scientifique qui doit rester à un haut niveau de vigilance face à la dynamique que connait le monde ».
« Notre jeunesse est appelée également à travailler pour éviter la défaite de la pensée, à s’ouvrir positivement aux langues et aux civilisations, à s’employer à maitriser les technologies, à utiliser les mécanismes de l’époque, et à se diriger efficacement et avec détermination, mais aussi avec une pensée critique rationnelle à la créativité suprême et la découverte de haut niveau, conformément à la dynamique de développement dans notre chère patrie ».
Amale Hoummati