© crédit photo/AmbassadeFranceAlger

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian, a déclaré mercredi à Alger que la France accorde une importance à la relance des relations bilatérales avec l‘Algérie qu’il a qualifiées d’« essentielles » pour les deux Etats.

« Nous avons poursuivi le travail engagé sur la relance, en cours, de nos relations bilatérales. Elles sont essentielles pour chacun de nos deux pays », a indiqué M. Le Drian à l’issue de son audience avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Dans son point presse improvisé, le chef de la diplomatie française a lu une courte déclaration dans laquelle il a affirmé qu’Alger et Paris souhaitaient inscrire leurs coopération « dans la durée ». 

La France et l’Algérie ont des liens « historiques profonds, des liens humains multiples entre nos deux peuples de part et d’autre de la Méditerranée. A nous de les inscrire dans une perspective historique d’avenir », a-t-il précisé.

Il a ensuite évoqué la volonté des dirigeants des deux rives de la Méditerranée de réunir un « Comité de Haut niveau entre les gouvernements français et algérien » après les tentatives infructueuses dues aux tensions entre les deux pays.

En ce qui concerne les défis régionaux, et notamment la question du terrorisme, le diplomate français a réaffirmé que la coopération sécuritaire entre les deux Etats est « indispensable en Méditerranée comme en Afrique » avant de souligner que le processus de transition en Libye et la situation au Sahel faisaient partie des « défis stratégiques partagés » par Alger et Paris.

Prenant l’exemple de la crise en Ukraine et de ses répercussions sur « la sécurité de l’Europe et la stabilité internationale », M Le Drian a fait savoir que ce sujet a aussi fait l’objet de discussions entre les deux parties.

« Nous avons abordé ensemble ces dossiers sensibles dans un esprit de confiance, un esprit de solidarité, cet esprit qui préside à d’autres partenariats », a-t-il ajouté.

Après avoir remercié le Président Tebboune pour « le long entretien » qu’il lui a accordé, le ministre français des Affaires étrangères a rappelé que sa seconde visite en Algérie, en l’espace de quatre mois, revêtait une grande « importance » dans les relations bilatérales entre les deux pays. 

Mansouria Fodeili