Le ministre algérien des Mines et de l'Energie Moahmed Arkab lors d'u Forum en Italie

Le ministre de l’Energie et des Mines (MEM), Mohamed Arkab, a réaffirmé vendredi à Sorrente (Italie) la volonté de l’Algérie de consolider son rôle de « fournisseur fiable » en hydrocarbures, aux Européens, a indiqué dans un communiqué le ministère.

C’est accompagné d’une délégation comprenant les PDG de Sonatrach et de Sonelgaz que M. Arkab a participé aux travaux du Forum international – placé sous le haut patronage du Président de la république italienne, Sergio Mattarella – intitulé : « Vers le Sud : La stratégie européenne pour une nouvelle saison géopolitique, économique et socioculturelle en méditerranée ». 

Lors de ses échanges « interactifs » avec ses interlocuteurs, le ministre algérien a souligné le rôle clé de l’énergie et des mines « en tant que moteur du développement économique » ainsi que l’importance de la coopération régionale « dans le secteur des hydrocarbures ». 

Il a également fait savoir qu’il était « ouvert aux investissements » à travers un cadre « légal incitatif » qui offre « des opportunités dans de nombreux domaines ».

Dans sa volonté de convaincre les investisseurs, le premier responsable des ressources énergétiques a précisé qu’Alger avait déployé des efforts « pour développer des capacités tout au long de la chaine des hydrocarbures » afin, dit-il, de consolider « le rôle de l’Algérie en tant que fournisseur fiable qui assure un approvisionnement sûr et continu ». 

M Arkab a aussi expliqué que le plus grand pays d’Afrique s’était engagé en faveur d’une transition « graduelle » – une stratégie nationale étant en cours de finalisation – en misant sur « les énergies renouvelables et l’hydrogène » qui génèrent une « faible empreinte carbone ».  

Concernant la coopération avec ses voisins, le MEM a insisté sur la nécessité de renforcer les « liens entre les pays des deux rives de la méditerranée » afin, suggère-t-il, de « relever les défis communs liés à l’urgence climatique » et de favoriser les « opportunités économique et commerciale ».

En guise de conclusion, le représentant algérien a rappelé la question des « disparités » financières entre pays du sud et du nord qui influent, selon lui, sur les « priorités nationales ». 

Mansouria Fodeili