
Le forum d’affaires algéro-tchèque, qui se tient lundi et mardi à Alger, a pour ambition d’encourager les investissements productifs entre l’Algérie et de la République tchèque, selon les organisateurs.
Dans son allocution d’ouverture du forum d’affaires algéro-tchèque, qui se déroule en présence du ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce, Jozef Sikela et d’entrepreneurs des deux pays, le ministre algérien de l’Industrie Ahmed Zaghdar a indiqué que les deux parties devaient redoubler d’efforts « pour hisser le niveau de coopération économique et commerciale en profitant des opportunités offertes et en encourageant les investissements productifs susceptibles de créer de la richesse et de diversifier nos économies dans le cadre des partenariats mutuellement bénéfiques ».
Regrettant que les échanges entre les deux partenaires se sont élevés à 204 millions de dollars en 2021, en dépit de « capacités considérables que recèlent les deux pays », le ministre a insisté sur la nécessité « d’asseoir une coopération à même d’accroitre le volume d’échanges commerciaux et économiques ».
« Ce forum intervient dans une conjoncture spéciale que traverse l’Algérie qui connait une mutation inédite », a-t- il poursuivi.
Et de compléter : « L’Algérie avait opéré d’importantes réformes pour attirer l’investissement étranger directe et améliorer le climat des affaires de par la promulgation de la loi sur l’investissement visant le développement des secteurs d’activité qui apporte une valeur ajoutée. Cette nouvelle loi a pour objectif d’assurer un développement régional durable et équilibré, valoriser les ressources naturelles et les matières premières locales en accordant la priorité au transfert technologique, à l’innovation et à l’économie de la connaissance ».
De son coté, Jozef Sikela, a affirmé que sa visite à Alger dénotait un « intérêt particulier accordé par son pays à la promotion des relations économiques bilatérales » avec un partenaire commercial « très prometteur » dans les domaines touchant à « l’énergie et les mines, l’infrastructure, le transport, l’industrie agroalimentaire, les soins sanitaires, l’industrie des médicaments… », a-t-il précisé.
« Les relations commerciales bilatérales devront se renforcer prochainement », a -t-il souhaité en guise de conclusion.
Mansouria Fodeili