Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MADR) a annoncé, samedi, la création au premier trimestre 2023 d’un Conseil interprofessionnel de l’élevage bovin (CIEB) au premier trimestre de 2023, en remplacement du Conseil national interprofessionnel de la filière Viandes Rouges (CNIFVR).

Cette décision de transformation du CNIFVR en CIEB a été actée jeudi dernier, lors d’une rencontre entre le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni et des opérateurs économiques « en vue d’organiser la filière », précise le ministère.

Le MADR a en outre expliqué que la réunion, qui s’est déroulée en présence de 22 opérateurs importateurs de vaches reproductrices, s’inscrivait dans le cadre de la « feuille de route » du secteur qui vise à « augmenter la production de lait frais ».

Il s’agit par ailleurs d’un programme « important et durable » qui a pour objectif de réduire « les importations de poudre de lait » et d’accroitre « la production nationale des viandes rouges », poursuit le communiqué ministériel.

Exprimant « leur adhésion totale » quant aux mesures adoptées, les opérateurs ont notamment salué la future réforme de l’organisation professionnelle.  

« Vu l’interférence entre les deux filières, à savoir la production du lait et des viandes, il a été décidé de créer un conseil interprofessionnel de l’élevage bovin au premier trimestre de 2023 pour remplacer le CNIFVR », écrit le ministère.

Et d’ajouter : « Il a été décidé également d’assurer la traçabilité et l’identification des cheptels importés à partir du 2 janvier 2023 et ce en collaboration avec le Centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (CNIAAG) et l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) qui seront chargés de la mise en place d’un système d’immatriculation de toutes les vaches reproductrices ».

La réunion de travail a aussi permis de mettre sur la table la question de « la stabilité des prix » des aliments de bétail, et de réviser « le cahier de charges » afin d’alléger les procédures administratives et de se concentrer « sur le contrôle sanitaire ferme » au niveau des frontières et des points de passage du pays.

A noter qu’une nouvelle rencontre a été programmée fin janvier 2023 « pour la concrétisation et le suivi des décisions et mesures convenues », a conclu le ministère.

Mansouria Fodeili