festival de danse contemporaine d'Alger
©crédit photo/Institut Français

Le Festival culturel international de danse contemporaine (FCIDC) s’est ouvert jeudi soir à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, sur des chorégraphies de troupes d’Algérie et du Mali, invité d’honneur de cette onzième édition.

Inauguré par la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, le FCIDC, qui se déroule jusqu’au 13 mars, accueille des compagnies de danse contemporaine d’Algérie mais aussi du le Mali, d’Italie, du Royaume-Uni, de Russie ou encore de France.

Dans son discours d’ouverture du festival, la ministre s’est félicitée que ce rendez-vous artistique s’ouvre sur des « perspectives de haut niveau » qui contribuent à l’approfondissement du « dialogue culturel entre les peuples », a-t-elle souligné.

Elle a poursuivi en indiquant que la manifestation culturelle algéroise est devenue au fil du temps une « fenêtre esthétique sur les expériences artistiques du monde entier ».

Invité d’honneur cette année, le Mali, qualifié de « pays ami », devrait permettre, selon Mme Mouloudji, de « renforcer les liens d’amitié entre les peuples algérien et malien ».

C’est le ballet de l’opéra d’Alger, animé par la troupe « Arabesque », qui a eu le privilège d’ouvrir le festival en compagnie de son homologue malien. 

Sous la direction artistique de Fatma Zohra Namous Senouci, le spectacle intitulé « Confiance » est construit autour de l’idée d’une société qui a perdu confiance en son environnement et qui ne soucie pas de l’ampleur des difficultés et des pressions auxquelles est exposée.

De son coté, le Ballet national malien – dirigé par le chorégraphe Dramane Sidibé – a présenté « Les échos des tambours », un show de danse traditionnelle mettant en scène huit danseurs accompagnés de tambour qui symbolisent la cohésion, la communication et la paix.

A noter que le 11ème Festival international de danse contemporaine a également programmé des conférences et des masters-class orientées sur la formation.

Amale Hoummati