Le Mois du patrimoine, inauguré officiellement le 18 avril, offre à travers le pays plusieurs événements culturels ainsi que des expositions, des conférences, des ateliers et des journées d’étude, a indiqué dans un communiqué le ministère de la Culture et des Arts.
Pour cette édition 2023, les programmateurs ont décidé de mettre l’accent sur l’aspect identitaire et patrimonial en sensibilisant le public aux questions liées à la conservation, la restauration, la mise en valeur et l’exploitation du patrimoine culturel algérien.
L’autre particularité imaginée par le ministère traite de la profondeur africaine de la culture algérienne.
Concrètement, le musée national de Cherchell – haut lieu de l’histoire de la Numidie – propose au public de découvrir ou redécouvrir la Maurétanie Césarienne, sous le règne de Juba II, à travers le prisme de la symbolique des animaux et des divinités de l’époque, ou d’ateliers mosaïque pour les enfants.
A l’est du pays, le musée national Cirta de Constantine organise des journées portes ouvertes, des conférences académiques et des workshops pour les jeunes tandis que celui des arts et traditions populaires du Palais du Bey propose des expositions de peinture et des échanges sur le patrimoine culturel immatériel.
Coté ouest, le Centre d’interprétation du costume traditionnel algérien de Tlemcen, en collaboration avec l’Université de la ville, met en avant le costume traditionnel et les bijoux traditionnels africains. Pour sa part, le Musée national de la calligraphie islamique a concocté des rencontres et des journées dédiées au jeu traditionnel et à la calligraphie.
A Alger, le musée national des antiquités fait le point sur le site archéologique de M’lakou et tentera d’explorer la place du bijoux dans l’art rupestre. L’espace de la voute Kheireddine, abritant le musée de la marine, offre quant à lui des promenades du site et des projections de documentaires consacrés au patrimoine subaquatique.
Enfin, l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC) a conçu un programme de visites guidées et différents ateliers directement sur les sites archéologiques qu’il gère : à Tipasa (le mausolée du roi Massinissa), à Constantine, au Fort de Santa Cruz d’Oran, à Timgad (Batna) ou encore au musée de l’enfance d’Alger.
Amale Hoummati