Sommet Africain sur la cybersécurité en Algérie en novembre

Les pertes économiques causées par les séismes, les inondations et les feux de forêt ont dépassé les 5,5 milliards de dollars, entre 2004 et 2022, a indiqué samedi à Alger le délégué national aux risques majeurs, Hamid Afra.

M. Afra s’exprimait à l’occasion du colloque international, organisé par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville et qui avait pour thème :  « Réduire le risque sismique : gouvernance et prospective ».

Le responsable algérien a tout d’abord expliqué que depuis 1950, les inondations sont plus fréquentes et qu’elles représentent « 61% des événements catastrophiques enregistrés » durant la période.

Il a ensuite précisé que les séismes, qui ont touché 1,4 millions de personnes et causé 6000 décès, restaient les plus coûteux économiquement avec « une perte de 10 milliards de dollars ».

L’impact budgétaire global des différentes catastrophes pourrait ainsi représenter des pertes annuelles moyennes, sur le long terme, « à plus de 1 milliard de dollars » , soit « 0,7 % du PIB », a-t-il prévenu.

Professeur et président du Club des risques majeurs, Abdelkrim Chelghoum, a, quant à lui, salué la décision du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville d’actualiser la règlementation parasismique algérien (RPA), « qui n’a pas été révisé depuis 2003 », a-t-il souligné.

Il a en outre prédit que cette remise à niveau va rehausser « le seuil de sécurité pour les ouvrages et les infrastructures ».

Enfin, en ce qui concerne les conséquences du réchauffement climatique, le délégué national aux risques majeurs s’inquiète de « la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes » qui frappe un pays qui compte déjà « 865 zones inondables ».

L’Algérie est ainsi passée « à 18 risques majeurs » en raison de l’apparition de nouvelles menaces telles que « les risques climatiques extrêmes, cybernétique, spatial, acridien et biotechnologique », a-t-il conclu

Amale Hoummati