Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé lundi à Alger que l’Algérie oeuvrera à la concrétisation du développement économique impulsé par l’Union africaine (UA).
« L’Algérie, fière de son appartenance africaine enracinée et fermement attachée au projet de l’unité continentale, joint aujourd’hui sa voix à celles de ses frères africains, pour renouveler son engagement et son adhésion aux principes et objectifs de l’UA, face aux défis multidimensionnels qui continuent de menacer la sécurité et la stabilité de nos pays et peuples et sapent nos efforts destinés à atteindre un développement durable et la prospérité légitime », a indiqué M. Attaf dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique.
Il a poursuivi en rappelant qu’Alger demeurera « un acteur actif et une partie intégrante de l’effort collectif africain » dont l’objectif est de « relever les défis du développement économique » et d’asseoir « la vision ambitieuse que nous avons élaborée ensemble dans le cadre de l’Agenda de l’UA, connu sous le nom de Agenda 2063 ».
« C’est cette approche que mon pays s’efforce actuellement de concrétiser à travers l’exécution de projets de développement au profit de plusieurs pays africains frères, dont la mise en œuvre est supervisée par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, qui a été renforcée…par une enveloppe financière d’un milliard de dollars américains », a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs fait remarquer que l’Algérie s’employait à mobiliser ses ressources pour parachever la réalisation « de projets structurants » intégrateurs tels que « la Route transsaharienne, le Gazoduc Lagos-Alger, le projet de la Dorsale transsaharienne à fibre optique », ainsi que l’axe routier devant relier « Tindouf et la ville mauritanienne de Zouerate ».
Evoquant enfin la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité – pour la période 2024-2025 -, M. Attaf a fait savoir qu’elle s’inscrivait « dans le cadre de son engagement à contribuer, en tant qu’acteur influent, à la prise en charge des défis internationaux ».
Le chef de la diplomatie algérienne a conclu son allocution en pointant du doigt « l’injustice historique subie » par l’Afrique qui demeure, a-t-il souligné, celle « qui est le moins représenté dans celle des membres non permanents ».
Mansouria Fodeili