
Dans une allocution prononcée vendredi en son nom par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, à l’occasion des travaux du Sommet Russie-Afrique de Saint Pétersbourg, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune s’est dit partisan d’un partenariat afro-russe « fort et mutuellement bénéfique » permettant de favoriser « l’émergence d’un ordre mondial juste, basé sur le respect des principes du Droit international et du multilatéralisme ». Morceaux choisis :
« Il est impératif d’aider l’Afrique à surmonter la crise d’endettement et faciliter l’accès aux crédits de financement, au moins avec les mêmes conditions imposées à d’autres pays ».
« Le budget alloué par l’Etat algérien, via l’Agence nationale de développement de la coopération internationale pour la solidarité et le développement, est estimé à 1 milliard USD ».
« L’Algérie œuvre, également, dans la même démarche de développement continental, à la concrétisation de projets pour les Etats voisins, à l’instar de la route de l’unité africaine reliant le Mali, le Niger, la Tunisie, le Tchad sur 10.000 km linéaires, ainsi que la route Tindouf (Algérie)-Zouerate (Mauritanie) sur une distance de 800 km ».
« Le développement du partenariat afro-russe doit prendre en considération les ambitions économiques de l’Afrique, l’élargissement de la coopération afro-russe, la garantie d’une participation forte de l’Union africaine à cette opération, la préservation des règles de base régissant la communauté internationale et la consolidation du multilatéralisme ».
« Il est important de réformer le Conseil de sécurité onusien pour mettre fin à la marginalisation de l’Afrique ».
« L’Algérie mise, dans ses démarches de développement, sur les relations de coopération avec ses partenaires étrangers, dont la Russie, est un partenaire stratégique ».
« Je salue les différents partenariats bilatéraux algéro-russes dans les domaines industriel, agricole, scientifique et technique, en sus de la concertation et des échanges de vues au niveau du Forum des pays exportateurs de gaz et de l’OPEC+ sur les moyens de stabiliser les prix de l’énergie sur les marchés internationaux ».
« Ma visite d’Etat le mois dernier est la plus grande preuve de notre volonté commune de hisser ces relations stratégiques aux plus hauts niveaux ».
« L’Algérie, après avoir parachevé de grands projets de réforme, œuvre aujourd’hui à construire une économie diversifiée et moderne, apte à survivre à tous les défis, notamment en matière de sécurité énergétique, alimentaire et sanitaire ».
« L’Algérie connait un développement global qui fait d’elle une destination d’investissement prometteuse, encourageante pour les investissements nationaux et étrangers, ce qui a permis d’augmenter le Produit intérieur brut (PIB) à 225 milliards de dollars et le revenu individuel à plus de 4.800 dollars ».
« L’objectif, aujourd’hui, est de dépasser un taux de croissance de 5 % à la fin 2023 avec une absence totale de dette extérieure ».
Mansouria Fodeili