Le Général d’armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué mardi, dans un communiqué du ministère de La Défense nationale (MDN) que l’armée est prête à répondre aux menaces qui pourraient « porter atteinte à la sécurité et à l’intégrité » de l’Algérie.
« Je tiens à souligner que nous serons toujours prêts à répondre à toute menace susceptible de porter atteinte à la sécurité et à l’intégrité de notre pays, quelles que soient sa nature et son ampleur, car il s’agit là de la responsabilité de sauvegarder le legs des valeureux martyrs et de garantir l’avenir des futures générations », a-posé d’emblée M Chanegriha dans une allocution prononcée lors d’une visite de travail et d’inspection de l’établissement de rénovation et de maintenance des armes et des systèmes électroniques de la 1ère Région militaire.
« C’est seulement ainsi que nous serons à la hauteur des aspirations de notre nation pour la stabilité, la sécurité et le progrès et à la hauteur des hauts faits de nos prédécesseurs qui ont consenti le sacrifice suprême pour la souveraineté, la fierté et la grandeur du pays », a-t-il précisé.
Le Chef d’Etat-Major de l’ANP a ensuite souligné que le renforcement des capacités de défense nationale, ainsi que la modernisation et le développement des composantes des Forces armées étaient « les principaux fondements de la stratégie de l’ANP pour faire face aux éventuels défis et dangers ».
Il a par ailleurs fait savoir que la stratégie de l’armée algérienne devait tenir compte « des complications et des contextes sécuritaires à l’échelle mondiale et régionale », et notamment les menaces chroniques et multiforme qui ont augmenté ces dernières années, « à l’instar du terrorisme, du crime organisé transfrontalier, de la contrebande et du narcotrafic », a-t-il rappelé.
Il a poursuivi en estimant que l’armée a réussi, « avec habileté » à faire face à ces menaces, « grâce à la pertinence de l’approche sécuritaire nationale adoptée » basée sur une perception profonde « des défis à relever », a-t-il expliqué.
Pour rappel, l’Algérie s’inquiète d’une possible intervention étrangère dans la crise qui secoue le Niger après le coup d’Etat – le 26 juillet dernier – qui a déposé le président élu, Mohamed Bazoum.
Mansouria Fodeili