Oiseaux migrateurs dans les zones humides dans la wilaya de Djanet-Wilaya

Plus de 300 oiseaux nicheurs (319) représentant 12 espèces ont été enregistrés au niveau des zones humides de la wilaya de Djanet, a indiqué lundi la Conservation des forêts (CF). 

Les zones humides de la région d’Ihrir, de la station d’épuration des eaux usées (STEP) de Tigharghart ainsi que d’autres plans d’eau ont été les lieux privilégiés de repos des différentes espèces telles que « la lichasse grise, la cigogne blanche, le tadorne casarca, la perdrix barbare et d’autres nicheurs », a fait savoir la Conservatrice des forêts, Farroudja Dakkel.

Relevant cette année « une hausse de la population avifaune et de ses espèces », Mme Dakkel a aussi remarqué pour la première fois dans la région la présence de l’héron doré en raison, selon elle, « du foisonnement de petits poissons et d’insectes ».

Parallèlement au recensement estival, la Conservation des forêts assure des relevés périodiques, en coordination avec d’autres partenaires, de comptage des oiseaux migrateurs et sédentaires afin « d’établir une base de suivi de la situation des zones humides » et de veiller à la protection de «  la biodiversité de la région », rappelle-t-elle.

« Outre les zones humides naturelles, celles humides artificielles constituées essentiellement de stations d’épuration des eaux usées (STEP) ont eu un impact positif sur la biodiversité et la préservation de l’écosystème, formant, ainsi, des sites favorables à la nidification et la reproduction des oiseaux », se félicite la conservatrice.

Et d’ajouter : « Cet espace offre toutes les conditions naturelles, écologiques et touristiques eu égard à l’existence de nombreux plans d’eau constituant un lieu de sédentarisation des oiseaux migrateurs et un point d’attrait pour les touristes, tant nationaux qu’étrangers ».

Afin de préserver ces lieux et leurs résidents, la CF – en coordination avec avec les services de la Gendarmerie nationale, de l’Office du parc national culturel du Tassili N’Ajjer et ceux des Douanes algériennes -, organise également des patrouilles « pour protéger les oiseaux migrateurs et sévir contre tout contrevenant aux mesures réglementaires en la matière », a prévenu Mme Dakkel.

A noter que La Conservation a répertorié, entre le 20 et le 30 janvier dernier lors du recensement hivernal, près de 585 oiseaux migrateurs, issus de six espèces différentes.

Amale Hoummati