L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont convenu, dans le cadre du Dialogue politique de haut niveau dans le secteur de l’Energie, d’un nouveau programme de coopération de 15 millions d’euros pour soutenir le dévveloppement des énergies renouvelables, a indiqué jeudi le ministère de l’Energie et des mines.
La poursuite de la collaboration entre l’Algérie et l’UE a été annoncée jeudi à Bruxelles à l’issue de la 5ème réunion bipartite qui s’est tenue sous la coprésidence de la Commissaire à l’énergie de la Commission de l’Union européenne, Kadri Simson et le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab.
« Ce programme de coopération, d’une valeur de 15 millions d’euros, est basé sur les priorités identifiées à travers le Dialogue entre l’Algérie et l’UE », précise le communiqué.
Il souligne par ailleurs que cette nouvelle étape vise à soutenir « le développement de projets d’énergies renouvelables, l’intégration des renouvelables dans le système, y compris par le biais de nouvelles technologies, l’interconnexion électrique, le développement d’une économie verte de l’hydrogène, l’augmentation des énergies renouvelables dans la production et le transport d’énergie, ainsi que l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les entreprises publiques ».
« Les deux parties ont convenu de progresser davantage sur les émissions de méthane et l’hydrogène en facilitant et en promouvant des projets industriels pilotes, ainsi que d’organiser des ateliers réunissant des parties prenantes publiques et privées européennes et algériennes », ajoute le ministère.
En ce qui concerne la production d’hydrogène, les deux parties ont fait savoir qu’elles souhaitaient « identifier » des actions concrètes afin de « stimuler la transition verte ».
Les deux partenaires ont par ailleurs évoqué une coopération euro-algérienne pour la réduction des « émissions de méthane dans l’industrie pétrolière et gazière » et pour la récupération du méthane à des fins de « commercialisation ».
« Cela permettra des avantages mutuels en termes de lutte contre le changement climatique, une meilleure rentabilité de l’industrie gazière algérienne et un potentiel accru d’approvisionnement supplémentaire à l’Union européenne », a conclu le ministère de l’Energie.
Mansouria Fodeili