Le Président directeur général du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, a indiqué jeudi que l’entreprise nationale avait budgété pour ses investissements une enveloppe de 50 milliards de dollars pour la période comprise entre 2024 et 2028.
« Dans le cadre du développement des capacités de la compagnie en matière d’investissement, notamment pour les activités en amont, une enveloppe financière de 50 milliards USD a été mobilisée pour la période 2024-2028, dont 36 milliards USD destinés essentiellement à l’exploration et à la production », a déclaré M. Hachichi lors de la célébration, au Centre international des conférences, du 60e anniversaire de création de la Sonatrach.
Il a poursuivi en précisant que son groupe s’employait à moderniser ses infrastructures « en les dotant des technologies de pointe », en réhabilitant « des raffineries », et en poursuivant l’investissement « dans la recherche et développement (R&D) ».
Le dirigeant algérien a par ailleurs fait savoir qu’il comptait étendre ses activités dans l’industrie pétrochimique, à travers « la production du Polypropylène et le lancement de l’unité de production du méthyl tert-butyl éther (MTBE), en sus du mégaprojet intégré de production du phosphate ».
Ces nouvelles opportunités devraient ainsi permettre, selon lui, au pays « de devenir l’un des plus grands exportateurs d’engrais aux niveaux régional et international ».
En ce qui concerne la gestion de la première société en Afrique, le nouveau PDG à promis d’instaurer « les fondements d’une bonne gouvernance moderne » afin de s’adapter « aux exigences de la transition numérique », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : « Il s’agit également d’accélérer le parachèvement de la réalisation du système d’information intégré qui a été adopté ces dernières années dans le soucis de renforcer la performance ».
M. Hachichi a aussi tenu à mettre en exergue le rôle de la Sonatrach dans la satisfaction « des besoins en ressources énergétiques du pays », dans son apport au « renforcement des capacités d’exportation » , et dans les sources de financement nécessaires « aux projets de développement socioéconomique », a-t-il conclu.
Mansouria Fodeili