Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, M Lakhdar Rekhroukh a affirmé lundi à Alger que l’entretien et le développement des routes bénéficierait d’un budget de 60 milliards de dinars.

Présent à l’ouverture des travaux de la réunion des Directeurs de wilaya des Travaux publics, organisée au siège de l’Ecole supérieure d’Hôtellerie et de Restauration d’Ain Benian, le ministre a mis l’accent sur la préservation des routes et des infrastructures à travers « les opérations d’entretien, la valorisation de la ressource humaine et l’expansion de l’utilisation d’équipements modernes ».

Il a par ailleurs indiqué que la longueur du réseau routier est estimé « à 414.503 km, dont 8.896 km d’autoroutes » auquel s’ajoutent « de nombreux ouvrages d’art dont 11.653 ponts et 48 tunnels », a-t-il précisé.

Dans son intervention, M. Rekhroukh a aussi souligné la nécessité « de généraliser l’utilisation des TIC et de numériser le secteur » à travers le lancement d’un portail numérique qui a pour but « de faciliter et de simplifier les procédures administratives », et de suivre les projets en cours tels que « les routes, les autoroutes, les structures maritimes, les aéroports et les installations ferroviaires », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne les investissements dans le ferroviaire, le ministre des Transports a assuré que son administration œuvrait « à étendre, moderniser, doubler et électrifier le réseau des voies ferrées » dans le cadre du plan national qui vise à relier toutes les régions du pays « pour atteindre à long terme un réseau de 15.000 km », a-t-il expliqué.

Il a également insisté, pour concrétiser ce programme, sur l’importance de veiller à la finalisation des projets « en respectant les différentes étapes d’études avant leur enregistrement ».

M. Rekhroukh a enfin annoncé que dans le cadre de l’amélioration de l’entretien des routes ses services allaient « éliminer les ralentisseurs placés de manière anarchiques sans respect des dispositions de l’arrêté interministériel conclu avec le ministère de l’Intérieur ».

Amal Hoummati