Le classement du magazine Times qui place l’université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbes à la première au niveau national résulte des efforts de la communauté enseignante et du soutien du ministère de tutelle, indique dans un communiqué la direction de l’université de l’ouest algérien.

« Le travail inlassable du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour soutenir les établissements universitaires et promouvoir la recherche scientifique dans divers domaines a permis à l’université de Sidi Bel Abbes de maintenir son leadership notamment dans le classement « The Times » pour l’année 2024, qui a classé 23 établissements universitaires algériens parmi les 500 meilleures jeunes universités de moins de 50 ans », a déclaré le vice-recteur chargé des relations extérieures de l’université, le professeur Seddiki Abdenour dans un entretien accordé à l’APS. 

Il a poursuivi en expliquant que son université avait décroché cette première place « grâce au travail inlassable et continu de tous les membres de la communauté universitaire ».

« Ce classement honorable témoigne de la qualité et de l’originalité des recherches menées et publiées par les chercheurs de l’université dans des revues scientifiques internationales de renom, ainsi que de la qualité de la recherche innovante dans divers domaines », a-t-il fait savoir avant d’ajouter que cette politique est déployée « au sein de 57 laboratoires » qui sont dotés des « moyens techniques nécessaires », s’est-il félicité.

De son coté, le chercheur M Ammar Tilmatine, spécialisé en génie électrique, a rappelé que son établissement comptait « dix chercheurs seniors », pour 100 chercheurs au niveau national, qui encadrent « des thèses de doctorat dans diverses spécialisations ».

Il a par ailleurs estimé que ce leadership de l’université de l’ouest algérien était « le fruit des efforts déployés par les enseignants-chercheurs » qui produisent des travaux « de qualité » dans les domaines « du génie civil, de la physique théorique, du génie électrique », s’est-il réjoui.

A noter que l’Université Djilali Liabes, qui dispose d’un Centre de développement de l’entreprenariat, s’est aussi dotée, en début d’année, d’une Maison de l’intelligence artificielle dont le but est la valorisation de cette discipline à travers des formations, des ateliers et des expositions spécialisées.

Amale Hoummati