Le Festival international de danse contemporaine (FIDC) se tiendra du 11 au 15 juillet à Alger avec pour slogan « Amour et paix », et en solidarité avec le peuple palestinien, ont indiqué les organisateurs de l’événement.
Animant une conférence de presse à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, la commissaire du festival, Fatima Zohra Namous-Senouci a souligné que le FIDC mettra à l’honneur « l‘Algérie et ses potentialités artistiques prometteuses en matière de danse contemporaine » tout en véhiculant « un message humaniste noble, à savoir l’amour et la paix prônés par le monde entier, particulièrement en cette conjoncture, où nous réitérons notre solidarité et notre soutien au peuple palestinien dans sa lutte contre l’entité sioniste », a-t-elle précisé.
Elle a annoncé, à ce propos, que la soirée d’ouverture sera dédiée au peuple palestinien avec la représentation de la chorégraphie intitulée « Espoirs » qui est « le fruit d’une longue formation dispensée à certains jeunes créateurs », a-t-elle expliqué.
Et d’ajouter : « Il s’agit d’une œuvre traduisant la paix et la défense des constantes de l’identité nationale et de l’unité du pays ».
En ce qui concerne les créations algériennes, le public pourra admirer, entre autres, le travail de la troupe KBS de Ain Defla, de la Compagnie nomade d’Annaba ou encore de la Coopérative culturelle et artistique Nouara d’Alger.
Dans son allocution, la Commissaire a par ailleurs fait savoir que que le festival oeuvrait depuis plusieurs années à « la formation des artistes algériens en matière de danse contemporaine » à travers notamment des rencontres avec des professionnels de différents pays participants afin « d’échanger les expertises et de les orienter vers le travail professionnel académique », s’est-elle félicitée.
Pour cette 12ème édition, ce sont en tout 10 troupes algériennes et 6 venant du Mali, de Tunisie, de Syrie, de France, d’Italie et de la République Tchèque qui se produiront chaque soirée à l’Opéra d’Alger.
A noter que l’évènement rendra hommage à deux personnalités qui ont contribué au mouvement artistique algérien, à savoir Lakhdar Bentorki et Rmili Smida, deux anciens cadres du ministère de la Culture et des Arts.
Amelle Hoummati