Le taux d’avancement des travaux de réalisation des cinq stations de dessalement d’eau de mer a atteint les 75%, a indiqué la Compagnie algérienne de l’énergie (AEC).
Dans une déclaration à l’APS, le directeur de communication de l’AEC, M Mouloud Hachelaf, a affirmé que la réalisation des nouvelles stations est « à sa troisième et dernière phase comportant l’acheminement des équipements ».
Il a poursuivi en précisant que le raccordement était « l’étape la plus délicate ».
Ce programme comprend la réalisation de cinq stations de dessalement – dont le cout avoisine les 2,4 milliards de dollars – au niveau des wilayas « d’El Tarf, Béjaïa, Boumerdès, Tipaza et Oran » qui porteront la production nationale d’eau potable « de 2,2 millions m3/jour à 3,7 millions m3/jour ».
« De plus ces nouvelles stations avec une capacité de production de 300.000 m3/jour (capacité totale 1,5 millions m3/jour) permettront d’alimenter au total 15 millions de citoyens, faisant passer la contribution de l’eau dessalée de 18 % à 42 % des besoins nationaux en eau potable, au terme du programme fin 2024 », a-t-il ajouté.
Le responsable Com’ de l’AEC a par ailleurs rappelé que l’Algérie se positionnait « de loin » à la première place au niveau africain en matière de capacité de production d’eau dessalée et qu’elle occupera d’ici fin 2024 – après la mise en service des cinq projets en cours-, « la deuxième position au niveau arabe derrière l’Arabie saoudite ».
Il a également annoncé le programme complémentaire de réalisation de sept nouvelles stations de dessalement d’eau de mer « à horizon 2030 » qui doit, selon lui, faire passer le plus grand pays d’Afrique « à 5,5 millions de m3 », avec une couverture de « 60 % des besoins nationaux en eau potable ».
« L’Algérie possède l’expertise pour la réalisation mais aussi pour le maintien en production des stations durant une période allant jusqu’à 25 ans », a conclu M Hachelaf.
Amale Hoummati