Le Président de la république, M Abdelmadjid Tebboune, a annoncé mardi à Alger les ambitions économiques pour son second mandat qui passeront par l’augmentation du PIB et des investissements.
« Nous relèverons, en toute confiance et avec résolution, le niveau de nos ambitions pour améliorer davantage les performances économiques et continuer à encourager et à étendre le champ des investissements nationaux et étrangers », a indiqué le chef de l’Etat dans un discours prononcé après sa prestation de serment au Palais des nations.
Il a ensuite évoqué ses engagements de candidat, et notamment une hausse du PIB à 400 milliards de dollars, qui permettront à l’Algérie, selon lui, « de compter parmi les pays émergents ».
A ce propos, M Tebboune a rappelé que le pays avait enregistré « l’un des taux de croissance les plus élevés dans la région méditerranéenne » avec pour objectif – dans les prochaines années – « de maintenir un taux de croissance autour de 4% », anticipe-t-il.
Pour ce faire, le locataire d’El Mouradia a souligné la nécessité « de redoubler d’efforts pour diversifier l’économie », puis il a expliqué avoir fixé le chiffre « de 15 milliards USD d’exportations hors hydrocarbures ».
Des niveaux de performance qui seront atteints, espère-t-il, à travers « le renforcement des investissements » qui pourront s’appuyer sur un contexte favorable avec une « stabilité du pays » et des « ressources financières » disponibles.
En matière de diversification, le dirigeant algérien s’est félicité d’avoir fait passer le nombre de startups « de 200 à près de 8.000 entreprises », avec l’ambition « d’atteindre 20.000 startups » d’ici cinq ans.
Concernant l’industrie, il a regretté une contribution au PIB « à hauteur de 19% dans les années 1970, avant de reculer à 3,5% ». Il s’est ainsi engagé à la faire grimper « à 12% d’ici la fin du second mandat ».
Sur le volet alimentaire, Abdelmadjid Tebboune a assuré que le plus grand pays d’Afrique parviendra à « l’autosuffisance en blé dur vers fin 2025 et en orge et en maïs en 2026 ».
Enfin, en matière de politique sociale, le président de la république a promis la création de « 450.000 emplois », la construction « de deux millions de logements », la lutte contre l’inflation ainsi que « l’augmentation des salaires et des pensions de retraite ».
Amale Hoummati