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L’émergence de nouvelles filières de valorisation des déchets portuaires a été au centre des débats, mercredi à Alger, lors de la journée d’étude, au Palais des expositions Pins maritimes, organisée dans le cadre du 8ème du Salon internationale de la récupération et de la valorisation des déchets (REVADE).

Intervenant à cette occasion, la cheffe de département prévention à l’Agence nationale des déchets (AND), Sabrine Beggar, a indiqué que l’adoption du tri sélectif dans les ports est en mesure de créer des « opportunités de valorisation » des déchets générés et de faire émerger « des filières de revalorisation de ces déchets ».

« Les ports constituent une interface entre le milieu terrestre et celui marin », a-t-elle poursuivi avant de souligner « l’importance de maîtriser la gestion des déchets dans les ports pour protéger la biodiversité marine ». 

« L’AND, en coordination avec le Programme Economie bleue, Pêche et Aquaculture (PEBPA) et dans le cadre de la coopération avec l’Union européenne (UE) a mené une étude de caractérisation et d’évaluation du potentiel de valorisation des déchets générés au niveau des ports de pêche en Algérie », a-t-elle ajouté.

De son côté, l’experte entrepreneuriat des startups auprès du PEBPA, Mme Warda Tahraoui, a précisé que cette étude, lancée en novembre 2023, a permis de cibler « trois ports de pêche et trois ports mixtes (pêche et commerce) qui sont Ghazaouet, Bouzedjar, Mostaganem, Bouharoun, Zemmouri, et Annaba », a-t-elle expliqué.

Elle a également fait savoir que « 10% des déchets portuaires proviennent des engins de pêche » tandis que les déchets organiques constituaient « 60% des volumes de déchets », et le plastique « entre 20 et 30% ».

Enfin, concernant les déchets valorisables, le rapport de l’AND a démontré que « le bois constitue un fort potentiel, suivis par le plastique, les huiles usagées, les matières organiques, le papier- carton, les pneus et les métaux », a conclu Mme Tahraoui.

Amale Hoummati