En visite d’Etat de deux jours en Algérie, le président de la République d’Afrique du Sud, M. Cyril Ramaphosa, a rappelé, vendredi soir, dans un discours prononcé au Palais des Nations, devant les deux chambres du Parlement, qu’Alger et Pretoria entretenaient « des relations fraternelles solides ». Morceaux choisis :
« Malgré la distance qui sépare nos deux pays, je me sens ici comme chez moi ».
« Ma visite vient renforcer les relations de fraternité entre les deux pays ».
« Nous devons être ensemble pour réformer le système mondial et financier afin qu’il serve les intérêts de tous les pays et peuples ».
« Il est nécessaire de soutenir les plus faibles et les marginalisés dans toutes les régions du monde et d’aider les civils dans les guerres et les conflits pour parvenir à une solution durable aux problèmes et unifier l’Afrique ».
« C’est là un projet visant à atteindre un développement durable et une économie prospère, et ce, à travers l’approfondissement de la coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud et la coopération entre les Parlements des deux pays ».
« L’Algérie jouit d’une expérience. Nous avons beaucoup à apprendre d’elle ».
« Le Congrès national africain a été le premier mouvement de libération à créer son bureau international à Alger ».
« Le peuple d’Afrique du Sud est aujourd’hui libre et l’Algérie a contribué à sa liberté ».
« Les relations entre l’Algérie et l’Afrique du Sud ne faibliront jamais car leur histoire est profonde et enracinée et leur avenir est prometteur ».
« Les deux pays aspirent à renforcer leurs relations commerciales et d’investissement dans les domaines de l’hydrogène vert, des énergies renouvelables, de l’aviation et des infrastructures ».
« Il y a nécessité pour les pays africains d’exploiter leurs ressources naturelles et de ne pas les laisser à la portée des puissances coloniales ».
« Il faut permettre aux entreprises africaines de se développer, de prospérer et de créer des emplois ».
Mansouria Fodeili