S’oriente-t-on vers la création d’un consortium d’exportation de l’huile d’olive produite en Algérie? C’est en tous cas le souhait de Ferhat Aït Ali. Intervenant lors d’un atelier consacré à la filière oléicole, le Ministre de l’industrie et des mines a préconisé la conquête des marchés extérieurs. Mais pour y parvenir et être compétitif, M Aït Ali a insisté sur l’amélioration de la qualité du produit et sur la maitrise des coûts de production. Au cours de cette rencontre, qui a regroupé une trentaine d’industriels de la filière et des cadres du Centre technique des industries agroalimentaires, différents handicaps inhérents à la filière ( la transformation, le stockage, la commercialisation, l’exportation ou la production) ont été abordés. Ainsi face au potentiel que recèle le pays, l’Algérie ne dispose que de 1.600 huileries, dont 800 sont modernes, qui ont produit 120 000 tonnes  d’huile d’olive en 2020. A noter par ailleurs que la consommation de ce précieux liquide ne dépasse pas le 1,5 kg par an et par personne.