On connait la date du référendum sur la révision constitutionnelle. Fixé au 1er novembre prochain par le Chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, ce vote doit jeter les bases « de l’Algérie nouvelle », précise la présidence de la république dans un communiqué.
C’est à l’issue de la rencontre lundi entre Abdelmadjid Tebboune et Mohamed Chorfi, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), que la date du 1er novembre 2020 a été cochée pour la tenue du référendum sur le projet de révision de la Constitution.
Le président de l’ANIE s’était rendu au palais présidentiel pour y exposer les préparatifs des échéances électorales programmées, et notamment « le référendum sur le projet de révision de la Constitution », indique le communiqué des services de la présidence.
Le 11 aout dernier, lors de la rencontre Gouvernement-walis, le Président de la république avait appelé à se préparer au référendum afin, disait-il, de « permettre au citoyen d’avoir son mot à dire sur l’avenir de son pays ».
Il s’était en outre félicité que les différentes personnalités sollicitées aient apporté leur écot à l’une des « 2500 propositions » de réformes constitutionnelles.
Cette révision de la constitution figurait parmi les chantiers annoncés au lendemain de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Quasiment dans la foulée de son intronisation, Abdelaziz Tebboune avait nommé, le 8 janvier 2020, un Comité d’experts présidé par Ahmed Laraba et chargé de présenter « des propositions ayant pour objet de conforter l’ordre démocratique fondé sur le pluralisme politique et l’alternance au pouvoir ».
Selon El Mouradia, les recommandations du Comité doivent prémunir le pays « contre toute forme d’autocratie » tout en assurant « une réelle séparation et un meilleur équilibre des pouvoirs », et en réhabilitant le Parlement dans sa fonction « de contrôle de l’action du gouvernement ».
Le chef de l’Etat voit aussi dans cette réforme de la constitution « la pierre angulaire pour l’édification d’une nouvelle République ». Une ère inédite qui passera selon lui par « le changement revendiqué par le Hirak populaire et par la Constitution » qui demeure, explique-t-il, « le socle de l’Etat ».
Il a également souhaité que le pays « adopte une nouvelle attitude où les actes et les paroles se correspondent, et où les bons comportements et le dévouement dans le travail se conjuguent ».
« Nous sommes tous au service du Peuple et nous croyons réellement à la réalisation de ses revendications légitimes exprimées le 22 février 2019 », a-t-il promis en guise de conclusion.
Amale Hoummati