« Pour des raisons de contingences particulières, la visite du Président de la Fédération internationale de football association (FIFA), M. Gianni Infantino, est reportée à une date prochaine ».
C’est par ce communiqué laconique et sibyllin que la Fédération algérienne de Football (FAF) a acté – vingt quatre heures après avoir annoncé son site internet la venue du Président de la FIFA – le report à une date ultérieure de la visite Gianni Infantino.
Ce revirement de dernière minute interpelle quand on sait que l’agenda du Président de l’instance faitière du football mondial – qui gère plus d’associations nationales (211) que l’ONU compte de pays membres (193) – est aussi serré que celui d’un chef d’Etat.
Programmé pour les 21 et les 22 févriers prochains, le déplacement du boss de la FIFA devait intervenir dans un contexte politique marqué par le deuxième anniversaire du Hirak, et à quelques semaines de l’assemblée générale élective de la FAF qui doit désigner le prochain locataire de Dély Ibrahim.
Rappelons, que le Président de la FIFA s’était déjà rendu en Algérie en novembre 2015, sous l’ère Mohamed Raouraoua, du temps où il officiait en tant que poste de Secrétaire général de l’Union européenne de football (UEFA).