L’Etat algérien a alloué une dotation budgétaire de 530 milliards de dinars pour atténuer les effets de la crise sanitaire du Covid-19, a indiqué mercredi dans un communiqué le ministère des Finances.

Aux traditionnels transferts sociaux – principalement les subventions -, les pouvoirs publics ont budgétisé ces dotations pour compenser  « les pertes de revenu des ménages ainsi que la baisse d’activité des entreprises et des professions libérales », précise le ministère.

Concrètement, cela s’est traduit par le report des paiements arrivant à échéance pour « le remboursement des crédits, des intérêts et des impôts ». 

En ce qui concerne, les aides accordées aux entrepreneurs, le communiqué souligne que l’année 2020 et le début 2021 ont été caractérisées par « une très grande mobilisation » des institutions et des établissements financiers publics pour « porter assistance aux opérateurs économiques, exploitants, investisseurs et industriels ».

Dans le détail, ces aides portent sur « le report des échéances de 6 à 12 mois des crédits d’investissement et d’exploitation, la prorogation des différés de paiement sur l’investissement de 12 mois, des délais supplémentaires d’utilisation des crédits de 12 mois, le renouvellement des crédits d’exploitation, le rééchelonnement ou la consolidation des échéances échues et l’exonération de la clientèle du paiement des pénalités de retards », précise le texte ministériel.

Des mesures, dont l’échéance initiale d’application avait été fixée à septembre 2020, et qui ont été reconduites une première fois à fin décembre 2020, puis jusqu’à fin mars 2021 avant d’être renouvelées jusqu’en juin 2021.       

Dans sa communication, le ministère des Finances a conclu en évoquant la croissance économique de l’Algérie en 2021 qui devrait se situer, selon ses calculs, s’élever « à +4,2% », et atteindre les « 10,1% » pour le secteur des hydrocarbures. 

Mansouria Fodeili