
L’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) va mettre à disposition de potentiels investisseurs agricoles 170 000 hectares de terres sahariennes, indique un arrêté ministériel publié au numéro 54 du Journal Officiel (JO).
Concrètement, il s’agit de 51 000, 47.600 et 71.000 ha situés respectivement dans les wilayas de Ouargla et d‘Illizi, d’Adrar et de Ghardaïa.
L’ODAS chargé de gérer les dossiers
C’est l’ODAS qui a été désigné pour assurer la gestion et la promotion de ces concessions. Dans le détail, l’organisme public, après études préliminaires, sera chargé de répertorier les terres et la ressource hydrique disponibles pour les domaines fonciers à attribuer.
« L’ODAS procédera, au sein de ce portefeuille, à la délimitation des périmètres destinés aux grands projets agricoles et agro-industriels et engagera les études techniques approfondies », précise l’arrêté.
Il ajoute que le comité d’expertise et d’évaluation technique pourra ainsi retenir certains dossiers « en entier ou sur certaines parcelles ».
Des candidatures entièrement dématérialisés
Pour espérer obtenir une concession, les candidats potentiels devront déposer leur projet via une plateforme numérique dédiée.
« L’ensemble des étapes d’attribution s’effectue en ligne, à commencer par le lancement d’un appel à candidature qui précisera la wilaya concernée, la superficie des périmètres à attribuer, les filières stratégiques à développer ainsi que les objectifs envisagés », détaille le JO.
En cas de rejet, les candidats pourront introduire un recours auprès de l’Office, dans les 15 jours suivants la notification de la décision, en apportant de nouveaux éléments justifiant leur demande.
En ce qui concerne les bénéficiaires, ils seront tenus – après installation et signature du cahier des charges – d’engager, à partir de cette date, les travaux prévus pour le démarrage de leurs activités.
L’Office transmettra ensuite « le dossier de formalisation aux services des domaines pour établir l’acte de concession ». Une notification qui sera envoyée au récipiendaire « par voie électronique », conclut le Journal Officiel.
Mansouria Fodeili