La Sogral va numériser son activité

La numérisation dans le transport terrestre et la surcharge de certains ports algériens étaient au menu, mardi, des séances de travail du ministre des Transports, Aissa Bekkai.

C’est depuis le siège de son ministère que M. Bekkai a animé mardi matin une première réunion, avec les PDG du groupe de transport terrestre de voyageurs et de la société de gestion des gares routières d’Algérie (Sogral), relative à la généralisation de la numérisation du secteur dont il a la charge.

La numérisation des activités de la Sogral

Il a ainsi été décidé de dépoussiérer les systèmes de réservation et de gestion de la Sogral en misant sur un système informatique qui facilitera les voyages des clients – via une application de paiement électronique -, et en installant une plateforme d’exploitation modernisée pour les entreprises de transport.

Pour faciliter ce projet, le ministre a évoqué une réforme des textes législatif et règlementaire. Le but étant de les simplifier « pour faire face aux défis actuels », a-t-il expliqué.

Dans l’après midi, c’était au tour des représentants du secteur du Commerce, de l’administration des Douanes et de la Direction générale des Douanes (DGD) et du président directeur général du Groupe des services portuaires (Serport) de venir porter leurs doléances. 

Au menu : le problème de surcharge rencontré dans certains ports du pays. 

Une réorganisation du travail au port d’Alger

Concrètement cette rencontre avait pour objectif de réduire le temps d’attente des conteneurs stationnés sur le sol algérien afin d’éviter à la Serport de payer, aux transporteurs maritimes, des pénalités de retard en devises. 

Les participants ont ainsi suggéré d’améliorer l’organisation du traitement des conteneurs, depuis leur arrivée jusqu’à leur restitution au transporteur. 

Pour ce faire, ils ont proposé de revoir les responsabilités dans la chaine des interventions et de former des équipes mixtes – à temps plein – qui puissent accélérer le dépotage des conteneurs, le contrôle et le dédouanement des marchandises avant leur remise à l’importateur. 

De son coté, le ministre a incité les opérateurs économiques à adhérer totalement à la nouvelle politique du gouvernement en matière d’import-export. 

Une adaptation qui doit servir, selon lui, « les intérêts de l’Algérie ».

Mansouria Fodeili