Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé samedi que 40 pays participeront – du 17 au 19 février – à la 17ème édition du Prix international de récitation du Coran d’Alger. 

Dans une entretien accordé à l’APS, le directeur de l’enseignement et des concours coraniques, Messaoud Miad, a indiqué « 39 pays – sur 68 invités – ont confirmé leur participation » à l’épreuve qui se déroulera en visioconférence. 

« Le Prix international d’Alger de récitation du Coran s’organisait connaissait autour de trois concours : l’international, le national et celui d’encouragement pour les jeunes récitants », a expliqué M Miad.

Il a par ailleurs ajouté que le concours international avait été avancé au mois de Rajab, au lieu de Ramadhan, afin qu’il coïncide avec « la célébration de Isra et Miraj (Le voyage nocturne) ».

L’événement a également été anticipé en raison de l’indisponibilité durant le mois sacré des récitants et des cheikhs « qui seront occupés par la prière du Tarawih », a expliqué le haut fonctionnaire. 

Et de compléter : « Il s’agit également de l’application des recommandations du Conseil de coordination des concours et des prix internationaux, regroupant 14 pays adhérents, et qui a proposé l’organisation des concours internationaux en dehors du mois sacré tout en maintenant, par contre, les compétitions nationales durant ce mois sacré ».

A ce propos, M. Miad a fait savoir que les lauréats des concours d’encouragement pour les jeunes récitants et celui du national seront distingués « pendant la 27e nuit du mois sacré », a-t-il précisé.

En ce qui concerne le déroulement du Prix international de récitation, le responsable des concours religieux a rappelé que le jury, de six membres, sera composé « d’une femme algérienne » ainsi que de personnalités venant, notamment, d’Egypte et de Guinée. 

Ouvert cette année aux moins de 25 ans, le concours a vu la participation de « 56 candidats » aux épreuves éliminatoires. Après ce premier test, un groupe de quelques personnes poursuivra dimanche et lundi les auditions avant qu’un choix définitif ne se porte sur le récitateur « qui représentera l’Algérie », a conclu Messaoud Miad. 

Amale Hoummati