© crédit photo/Les Films du Bélier-Laurent Thurin-Nal

La 17ème édition du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) se déroulera en Seine Saint Denis et à Paris – du 15 mars au 1er avril – avec un focus sur la Turquie et une fenêtre sur la Tunisie contemporaine, ont indiqué les organisateurs.  

« Cette 17e édition nous plonge dans de nouveaux territoires cinématographiques, avec une génération de jeunes cinéastes en plein bouillonnement créatif, tant au niveau des sujets que de la forme. Une programmation inspirante, où les femmes, devant ou derrière la caméra, insufflent une vague ardente et passionnée », écrit dans son communiqué de presse la directrice artistique, Emma Raguin.

Durant les dix-huit jours jours du festival (pcmmo.org), le public pourra découvrir une quarantaine de films sous formes de documentaires, de courts et de longs métrages. 

Outre le focus sur la Turquie et la fenêtre sur la Tunisie, il sera aussi question de l’Algérie à travers la programmation, en avant-première, de Nos frères blessés (tiré du roman éponyme de Joseph Andras), d’Hélier Cisterne (le 20 mars à 16h) et du dernier long métrage de Merzak Allouache (2019), Paysages d’automne (le 25 mars à 20h).

La direction du PCMMO a par ailleurs décidé de programmer deux soirées thématiques. La première, intitulée Les femmes dans le hirak algérien – le 21 mars au cinéma le Louxor de Paris -, s’organisera autour des projections de Nardjes A de l’Algéro-brésilien Karim Aïnouz (19h) et Des femmes de Merzak Allouache (21h).

La seconde, le 26 mars au Studio Aubervilliers (14h), aura pour thème Langues algériennes : Langues vivantes, Langues Absentes. L’après midi mettra ainsi à l’honneur les courts métrages TATOUÉS (21’) de Jean-Baptiste Dusséaux, Je me suis mordue la langue (25’) de Nina Khada et La grosse moula ou li michan (46’) d’Amira Louadah.

Initié en 2006, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient a pour ambition de saisir les dynamiques sociétales des pays du Maghreb et du Moyen-Orient à travers leur cinéma.