
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a présenté samedi à Alger les conclusions un rapport consacré à la sécurité alimentaire qui préconise un soutien de l’Etat et la préservation des semences locales.
Intitulée De la sécurité à la souveraineté alimentaire l’étude a fait l’objet d’une communication par son auteur, Omar Bessaoud qui a appelé à un accroissement « du soutien de l’Etat à la production locale » ainsi qu’à la préservation des semences locales « pour assurer un système alimentaire durable », a-t-il expliqué.
Le professeur a en outre insisté sur l’importance de conserver dans des banques de gènes « le patrimoine génétique du blé » dont les stocks sont assurés par les céréaliers des Hauts-Plateaux et des oasis.
« L’objectif est de sauvegarder cette semence adaptée à l’aridité du climat et au stress hydrique », a-t-il souligné avant de rappeler que le blé dur constitue « la base des principaux produits alimentaires du pays » et « la principale production agricole du pays ».
Dans le futur, l’expert préconise aussi l’augmentation de la production des légumineuses (lentilles, pois chiche) « sur les surfaces en jachère » afin, précise-t-il, d’atteindre « une alimentation durable et résiliente ».
Cette politique permettra, selon lui, « de réduire les importations de cette céréale sur le moyen terme » en raison notamment « des fluctuations de son prix sur les marchés mondiaux », a-t-il rappelé.
Présent lors de l’échange, le président de la CAPC, Mohamed Sami Agli, a quant à lui indiqué que la crise sanitaire nécessitait une réflexion « sur les bases productives » du secteur agricole et agroalimentaire en comparaison avec les « marchés extérieurs », a-t-il précisé.