Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf Eddine Amara a apporté, mardi, son soutien à Djamel Belmadi après le communiqué de presse de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui a fustigé les propos tenus, dimanche, par le sélectionneur national sur l’arbitrage africain (bit.ly/3kfLuDU).

« Il n’y a rien dans les déclarations du sélectionneur national qui porte atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la Fédération camerounaise de football. M.Belmadi a usé de son droit de protestation contre un arbitrage scandaleux Il est de notre droit le plus absolu en tant que fédération de le dénoncer », a déclaré M Amara lors d’un point presse organisé en marge d’un événement parrainé par l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONSJA). 

La réponse du président de la FAF fait suite au communiqué de presse pondu dimanche par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) qui faisait part « de sa vive préoccupation » à la suite des propos tenus le coach des Verts. 

« L’intéressé sous-entend que le résultat du match aurait été faussé au détriment de l’Algérie par l’arbitre », a tempêté la Fécafoot. 

Se réservant le droit de porter l’affaire devant le comité d’éthique de la Fifa, l’instance dirigée par l’ex-international Samuel Eto’o Fils a fait savoir qu’elle contestait « ces allégations diffamatoires » tout en laissant entendre qu’elles étaient « instillées de manière allusive et formulée de façon répétitive par les dirigeants algériens du football ». 

Dans sa lettre, l’ancien goléador du FC Barcelone a par ailleurs ironisé en expliquant qu’il est du devoir de tout dirigeant de haut niveau « de préparer les compétiteurs et le public à goûter, le cas échéant, à l’amertume de la défaite et éprouver la douleur d’une élimination au scénario improbable ». 

« Les déclarations du sélectionneur national ont été sorties de leur contexte. Son discours a été tout simplement mal compris. Je le répète, à aucun moment nous n’avons douté de l’intégrité de la Fédération camerounaise de football », a tenu à rappeler M Amara. 

Il a en outre ajouté qu’il avait  « introduit un recours et une réclamation à la FIFA » avant de préciser qu’il n’avait à aucun moment « accusé la Fédération camerounaise ni son président Samuel Eto’o de quoique ce soit ». 

« Eto’o est un ami que nous respectons, comme nous respectons la fédération camerounaise. La FAF et l’Algérie étions les premiers à soutenir le Cameroun pour l’organisation de la CAN-2021 et Samuel Eto’o doit se souvenir de  ce que je lui avais dit à ce moment-là », a-t-il le Boss du football algérien.

Mimoun Mehroug