Le directeur de l’exploitation météorologique et de la climatologie de l’Office national de la météorologie (ONM), Salah Sahabi Abed, a indiqué dimanche que les fortes températures qui sévissent en Algérie « dépassent les moyennes saisonnières » en raison de mouvements de masse d’air chaud provoqués par les « changements climatiques ».

Dans un entretien à l’APS, M. Sahabi Abed a souligné que les températures caniculaires observées ces derniers jours dans le pays étaient dues « à un mouvement de masse d’air chaud liées aux changements climatiques et à l’effet de serre ». 

« L’impact des changements climatiques peut se ressentir d’année en année sur les moyennes saisonnières des températures, désormais au-dessus de la moyenne habituelle, ainsi que sur le taux de précipitations, soit une pluviométrie volatile », a ajouté le météorologue avant de préciser que le volume des précipitations enregistrées en novembre 2021 « dépassait de 3 fois les moyennes annuelles, comparé à la faible pluviométrie enregistrée en décembre 2021 et janvier 2022 ».

Pour rappel, ce « phénomène exceptionnel » a notamment entrainé un pic de chaleur à 42 degrés dans certaine villes de l’Ouest (Relizane, Sidi Bel Abbès et Aïn Témouchent).